Les éléments relatifs qui ont trait aux rapports de l’Islam (ou de ses partisans) et du nazisme sont trop nombreux pour être traités en un seul article, c’est pourquoi, pour ne pas lasser le lecteur, je traite ce sujet via plusieurs articles.

Le présent article (2) montre quelle a été la ferveur des masses musulmanes en Europe et en Orient lorsque le Nazisme est apparu.

Ces articles n’ont pas pour but de jeter l’opprobre sur les musulmans. Malheureusement ils n’ont pas été les seuls à coopérer directement ou indirectement avec le pouvoir nazi, à aggraver ainsi directement ou indirectement l’application de la solution finale au sein du IIIe Reich, en Europe et ailleurs. Si les nazis avaient réussis, il n’y aurait plus de Juifs sur terre.

Cette série d’articles a plutôt pour but de répondre à la brèche ouverte par l’occident, et donc par le monde chrétien, sur la légitimité du peuple d’Israël à revenir sur sa terre, surexploitée du côté de l’orient, du monde musulman. Cela fait l’objet de l’article « Préambule » de cette série d’articles.

Dans l’article I : « Troupes Régulières », nous avons vu qu’en Europe, de nombreux musulmans ont rejoins les rangs de la Wehrmacht.

Malheureusement la coopération de l’Islam et du nazisme ne s’est pas limitée à ce « classique » apport militaire de troupes combattantes.

La participation des musulmans de la sphère russe à l’effort de guerre allemand n’est pas simplement opportuniste, il révèle une sympathie du monde musulman envers le combat mené par les nazis contre le bolchévisme mais aussi et surtout contre la démocratie et les Juifs. Cela est bien le cas dans le monde musulman avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, voire bien après celle-ci en particulier au Moyen-Orient :

  • La distance[1] croissante de l’Allemagne à l’égard des démocraties occidentales et de leurs valeurs importées […] faisait en Orient le lit de l’autoritarisme et d’une exaltation mystique de la nation, et donc du peuple. […] La personne d’Hitler en particulier jouissait d’un grand prestige dans le monde arabe et, plus largement, dans le monde musulman. […] Plus la Seconde Guerre mondiale se rapprochait du Moyen-Orient, plus la popularité d’Hitler, loin de décliner, gagnait en intensité. À partir de 1938, plusieurs articles parurent ainsi dans divers journaux arabes qui le mettaient sur le même plan que le prophète Mahomet. (également dans le monde chiite, Hitler était souvent considéré comme le dernier imam descendant d’Ali) […]
  • Après la victoire du Reich sur la France, en 1940, il y eut à Damas, Homs et Alep des manifestations de masse pendant lesquelles on chantait cette nouvelle chanson : « Y’a plus de Monsieur, Y’a plus de Mister / dans le ciel, Allah, sur la terre Hitler. » Et l’année d’après on y fredonnait les rimes suivantes : « Pourquoi t’enfuir quand l’Allemand approche ? / Français à la religion de chien / Qui t’a dit de partir en guerre ? / Dieu est au ciel, Hitler sur la terre. » […] À cette époque, des photos d’Hitler étaient exposées dans les vitrines de Bagdad et un médecin français du Caire qui apportait son concours à la défense allemande, fit cette communication : « Le monde musulman prête une force surnaturelle au Führer. On est convaincu qu’il a un « djinn », c’est-à-dire un esprit serviable qui lui dit comment et quand il doit agir. Il est en outre le prophète contre les Juifs ». […]
  • En 1934 parut au Caire la première biographie de Hitler, qui circulait déjà parmi les intellectuels de Fès en 1935 ; elle décrivait une Allemagne sous domination juive contre laquelle le seul moyen d’agir était l’extermination. […] A ce moment-là (1937) le ferment de l’islamisme moderne, à savoir les Frères musulmans, était en train de devenir une organisation de masse. Ce mouvement fondé en 1928 par le prédicateur Hassan al-Banna, un ami du mufti (de Jérusalem), comptait seulement 800 membres en 1936, et déjà 200 000 en 1938. Le moteur de son ascension fut la mobilisation pour la révolte arabe en Palestine, qui consista notamment à relier les passages du Coran hostiles aux Juifs avec les luttes antisémites du IIIe Reich et à donner à la haine des Juifs la forme de Jihad. […]
  • En Arabie Saoudite, Ibn Saoud déclara pour sa part en 1939 que le mufti était « son ami personnel » ; il offrit son pays comme station intermédiaire pour les livraisons d’armes allemandes en Palestine et avoua ouvertement ses affinités avec le nazisme : « Tous les Arabes et les musulmans des différentes régions du monde tiennent l’Allemagne en haute estime, et celle-ci est encore accrue par la lutte que ce pays mène contre le judaïsme, l’ennemi juré des Arabes. » L’antisémitisme s’avérait donc, là-bas, le lien le plus fort qui unissait le IIIe Reich avec le Proche et le Moyen-Orient. […]
  • En 1939, le directeur général du ministère irakien de l’éducation, fit paraître un livre intitulé « tels sont nos objectifs », dans lequel il revendiquait l’extermination des Juifs locaux comme condition de la renaissance nationale. […]
  • En Afrique du Nord sous domination française, Hitler et l’Allemagne nazie s’étaient aussi fait de nouveaux amis. « Vive le chancelier Hitler. À bas la France », pouvait-on lire en 1934 sur les murs des immeubles marocains, et en août de la même année eut même lieu à Constantine, en Algérie, un pogrom contre les Juifs, qui fit 23 victimes. « Dans n’importe quelle conversation avec des Arabes, ceux-ci manifestent la joie que leur procure l’antisémitisme », rapporta en 1939, un capitaine allemand de retour d’Afrique du Nord. […]
  • Comme nous l’avons montré, c’étaient précisément les aspects dictatoriaux et l’agressivité, le culte du führer et en particulier la haine des Juifs qui valurent au IIIe Reich sa popularité dans certaines parties du monde arabe et musulman. C’étaient ses traits les plus rebutants qui faisaient là-bas de la « nouvelle Allemagne » un modèle. En d’autres termes, c’est à cause et non pas en dépit de son antisémitisme que Hitler a gagné en sympathie auprès des musulmans du Moyen-Orient.

Or cette sympathie des masses musulmanes était un des points clés sur lesquels les nazis espéraient étendre la solution finale des Juifs au Moyen-Orient. Dans les plans allemands, l’opération Barbarossa devait être une formalité et l’URSS vaincue à l’automne 1941. Les troupes allemandes auraient alors traversé le Caucase pour se déverser dans le Moyen-Orient rejointes par les troupes de Rommel qui elles devaient vaincre les Anglais en Égypte et s’emparer du canal de Suez.

La Palestine aurait alors été prise en tenaille. Les Juifs du Yishouv (Israël), d’Égypte, d’Irak et globalement du proche et moyen Orient seraient alors à leur tour exterminés comme ceux d’Europe.

L’automne 1941 ne vit pas la défaite des Russes.

En juillet 1942, les premières victoires de Rommel sur les Anglais laissent entrevoir la victoire allemande prochaine et rapide. L’euphorie est de mise dans les rangs nationalistes arabes et même Mussolini prépare sa prochaine entrée triomphale au Caire.

De leur côté les Allemands se préparent à leur mission principale : l’extermination des Juifs, en particulier les communautés importantes d’Égypte et de Palestine. Les Juifs d’Égypte paniquent, nombreux sont ceux qui fuient à tout prix, d’autres se suicident. Les craintes étaient justifiées, car déjà les nazis avaient préparé le commando prêt à éliminer les Juifs des futurs territoires conquis. Il rejoignit les troupes de Rommel en juillet 1942 et avait comme instruction :

  • « Avec[2] l’accord du Reichführer-SS et du chef de la police allemande, l’intervention du commando de SS aux côtés de la Panzerarmee Afrika (celle de Rommel) sera réglée comme suit : […] Il sera habilité, dans le cadre de sa mission, à prendre sous sa propre responsabilité des mesures exécutives à l’égard de la population civile ». Ce texte reprenait le contenu du texte qui, depuis l’année précédente, servait de base aux exécutions massives commises pas les Einsatzgruppen en Union Soviétique.
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Le commando était dirigé par Walther Rauff, qui s’était illustré en septembre 1941 en Union soviétique :

  • Il était[3] chargé de l’équipement technique (véhicules et munitions) des Einsatzgruppen en Union Soviétique. Il donna l’instruction de transformer les fourgonnettes de façon que l’on puisse tuer des hommes enfermés à l’intérieur en y introduisant des gaz d’échappement. […] On construisit jusqu’à l’été 1942 plus de trente camions à gaz qui furent utilisés pour massacrer des Juifs en Union soviétique et en Serbie.

Les autres chefs SS du commando avaient aussi de « belles » références antérieures au sein des Einsatzgruppen ayant servi en Europe, le commando ainsi formé comportait 24 membres :

  • À première[4] vue, on peut s’étonner qu’une équipe de 24 hommes seulement ait reçu la mission de détruire le Yishouv en Palestine. L’histoire ultérieure de l’unité montre d’ailleurs que lors de son intervention en Tunisie, plusieurs mois plus tard, elle eut rapidement droit à un renfort représentant plus de quatre fois son effectif d’origine. […]
  • L’exemple des Einsatzgruppen de l’Est européen montre que le massacre collectif mis en œuvre là-bas par les Allemands fut bientôt soutenu par des collaborateurs locaux et ne put être pleinement réalisé que sous la direction des Allemands. Ainsi, une partie importante des 137 346 Juifs lituaniens assassinés avant décembre 1941 par le commando d’intervention 3 de l’Einsatzgruppen « A » fut mise sous le compte des Rollkommando du SS-Obersturmfûher Joachim Hamann. Sa troupe de huit à dix Allemands n’aurait absolument pas pu réaliser seule une telle performance. Mais Hamann disposait de nombreux membres de la police lituanienne qui apportaient leur soutien et participaient même fréquemment aux fusillades. Victor Arajs, nationaliste et antisémite letton, se mis par exemple à la disposition du 2e Einsatkommando, et sa troupe de police auxiliaire se chargea alors d’assassiner une grande partie des Juifs lettons. Il en alla de même avec les commandos de l’Einsatzgruppen « D », qui recrutèrent sur la route les menant à la limite du Caucase des milliers de collaborateurs locaux, lesquels participèrent souvent au massacre des Juifs. Enfin, les Einsatzgruppen « B » et « C » disposaient aussi dans leur immense secteur d’intervention d’un personnel local supplémentaire, qui s’avéra indispensable à la mise en œuvre du massacre collectif.
  • Or, cette collaboration n’aurait pas fonctionné que dans l’Europe sous occupation allemande. Comme le suggèrent déjà depuis longtemps toutes sortes de rapports sur l’atmosphère régnant dans les différents pays, au Moyen-Orient aussi un nombre incalculable d’Arabes parfois déjà organisés proposèrent volontairement leur soutien aux Allemands. L’aide des collaborateurs aurait permis au commando Rauff, juste après l’arrivée de la Panzerarmee Afrika, d’accomplir son activité centrale, à savoir la réalisation de la Shoah en Palestine. […]
  • En janvier 1942, lors d’un entretien avec le général Felmy, le Mufti (de Jérusalem) et Al-Galiani (Irak) avaient estimé par avance l’ampleur de la collaboration arabe au moment de l’arrivée des troupes de l’Axe. D’après les notes prises par Grobba après cette entrevue, les deux hommes avaient expliqué en détail « que la quasi-totalité de l’armée irakienne répartie en trois divisions se (rallierait) aux troupes allemandes dès leur entrée dans l’espace arabe ; qu’une à deux divisions de volontaires syriens (s’engageraient) prêts à collaborer avec les troupes allemandes ». (la réalité s’avéra plus modeste) […].
  • « Alexander », un informateur catégorisé comme fiable, annonça en juin 1942 que les tracts de propagande lancés par des avions en Syrie avaient été beaucoup plus efficaces que les bombardements de l’axe. On les « collectait avec ferveur » et on les conservait comme des « reliques ». […] La même année, les services secrets britanniques firent une estimation de la situation en Irak et en conclurent que 95 % de la population était dans de bonnes dispositions à l’égard de l’Allemagne. […]
  • Lorsqu’il dut prendre sa retraite en 1940, sous la pression des Britanniques, l’ancien chef de l’État-major égyptien Al-Nasri continua à entretenir de très bonnes relations avec les Allemands, ainsi qu’avec le mouvement nationaliste Jeune Égypte et les Frères musulmans, dont le chef, Al-Banna, était un de ses amis. Il exerçait aussi, notamment une grande influence sur les Officiers libres […] (auquel appartenaient) Gamal Abder Nasser et Anouar al-Sadate, deux futurs présidents qui allaient marquer l’histoire égyptienne de l’après-guerre. On sait que Nasser était un lecteur et un adepte passionné des « Protocoles des Sages de Sion ». Quant à Sadate, il résuma parfaitement les relations de l’armée égyptienne avec le national-socialisme en déclarant après la guerre : « Nous avons agi en parfaite harmonie avec eux ». […]
  • Ce panorama (plus détaillé dans la source) du Moyen Orient met donc en évidence la réalité d’un mouvement de révolte contre les Britanniques. Si les troupes de l’axe étaient arrivées dans les différents pays, ce potentiel de violence ne se serait plus seulement dirigé contre la puissance britannique, mais de plus en plus contre la minorité juive, conformément à la mission de Rauff. La situation du Proche et Moyen Orient durant l’été 1942 rappelle tout à fait celle de 1941 en Europe de l’Est. Il n’y a donc aucune raison pour que l’antisémitisme en puissance des nationalistes lituaniens, lettons ou ukrainiens ait été plus grand que celui des Arabes attendant la Wehrmacht. Ce que nous savons des pogroms et massacres de l’été 1941 dans l’Ouest de l’Union soviétique nous donne une idée de la volonté de destruction à laquelle les Arabes de Palestine auraient donné libre cours si les troupes de l’Axe avaient franchi le canal de Suez.
  • Le Yichouv prit tout à fait conscience de la menace mortelle durant l’été 1942 avec la progression fulgurante de Rommel et l’hostilité ouverte des Arabes. […] Dans cette situation extrêmement dangereuse alors que Rommel ne se trouvaient plus qu’à quelques jours de marche et que la population arabe majoritairement hostile et prête à collaborer attendait l’arrivée des Allemands, on vit apparaître du jour au lendemain sur les maisons juives de mystérieux signes à la chaux. Après une période de perplexité, on comprit finalement que les Arabes certains de voir arriver Rommel et d’assister à un changement de pouvoir, faisaient ainsi déjà valoir leur droit de possession sur ces biens immobiliers.

De l’autre côté de la tenaille, les Allemands avaient prévu de traverser le Caucase, comme l’armée de Rommel, celle-ci avait également son commando spécial prêt à intervenir sur les populations juives, avec le soutien assuré des masses arabes. (Comme nous le verrons dans un prochain article, l’Einsatzgruppen « D » avait déjà recruté en février 1942 plus de 1600 musulmans Tatars avec la bénédiction des Mollahs) :

  • Si les commandos de l’Einsatzgruppen « D » qui avançaient en même temps que l’armée allemande avait franchi le Caucase, ils auraient certainement commencé par appréhender les Juifs de cette région et les auraient assassinés (estimés à 60 / 70 000 et même nombre en Afghanistan/Iran). […]
  • Tandis que la Wehrmacht s’apprêtait donc à franchir le Caucase, l’Iran baignait toujours dans une atmosphère très favorable à l’Axe. L’attaché militaire japonais à Téhéran raconta que l’armée était « totalement prête à collaborer avec les libérateurs allemands ». […] Un diplomate iranien rapporta qu’« au moins 90 % sont favorables aux Allemands. À Téhéran on voit des croix gammées sur tous les murs. […] On écoutait assidûment la radio allemande. On misait sur la « vénération du führer » que « de larges cercles vénéraient comme le douzième imam revenu d’après la doctrine chiite » et dont on voyait la photo « même dans les logements les plus misérables ».

Les Arabes de Palestine n’étaient d’ailleurs pas les seuls à vouloir s’approprier les logements des Juifs de Palestine, une fois ceux-ci éliminés. Les Allemands les avaient aussi repérés :

  • La minorité[5] juive avait déjà été incluse dans leurs projets par les stratèges ; ainsi pensait-on du côté allemand à s’approprier leur espace d’habitation dans le plus grand style : « Hébergement de la troupe seulement possible dans les nouveaux quartiers européens, déconseillé dans les habitats arabes à cause de l’exiguïté et des dangers sanitaires ».

Les Américains lorsqu’ils débarquent en Afrique du Nord découvrent alors l’adhésion du monde arabe au nazisme en combattant des bataillons allemands composés de volontaires Nord-Africains musulmans :

  • Les Anglo-Américains[6] débarquant dans l’Afrique du Nord française en novembre 1942 vont leur faire changer leur façon de voir les Arabes, qui avaient jusqu’à présent été ballottés autour de l’empire Nazi sans avoir engagé d’action. Faisant le court chemin depuis la Méditerranée vers la Tunisie, les Arabes étaient maintenant organisés dans le « Deutsch-Arabische » bataillon n° 845 (845e bataillon Germano-arabe). De façon surprenante, l’invasion alliée avait suscité à des centaines de Nord Africains à servir les forces de l’Axe, assez d’hommes pour constituer deux bataillons de Tunisiens et un d’Algériens et un autre de Marocains.

Dans les territoires du Moyen-Orient sous administration allemande, les autochtones musulmans anticipent l’élimination de leurs « concitoyens » Juifs. Ainsi, le quartier juif de Benghazi fut mis à sac pendant l’occupation allemande en 1942. De même l’instauration furtive d’un gouvernement musulman pro-nazi est l’occasion d’un pogrom en Irak:

  • Nous sommes[8] en 1941. Un gouvernement pro-nazi, présidé par Rachid Ali al Gaylani, prend le pouvoir et déclare la guerre à la Grande-Bretagne qui « protégeait » l’Irak. […] (les Britanniques furent victorieux mais Bagdad resta aux mains des « pro-nazis arabes » pendant trois longues journées après leur défaite contre les Britanniques).
  • Des hordes de Bédouins, d’habitants des quartiers populaires, se sont abattues dans les rues où s’aggloméraient les Juifs, violant, assassinant et faisant main basse sur les biens. C’était le Farhoud, un pogrom sans précédent dans l’histoire d’une communauté qui se trouvait là avant toutes les autres, qui habitait cette terre avant la naissance du christianisme et l’apparition de l’Islam. […]
  • La propagande nationaliste, appuyée par les nazis, a atteint un sommet d’effervescence dans les années 1930. Les Juifs, jusque-là inébranlables dans leur appartenance au pays, commençaient à perdre confiance en leur avenir. Davantage considérés comme groupe ethnique que comme communauté religieuse, ils éprouvaient les mêmes difficultés dans leurs rapports avec les autres et notamment avec la majorité sunnite régnante que les Chaldéens, Arméniens, Kurdes, Assyriens… […]
  • Le Farhoud dépassait les conflits religieux et ethniques. Le front nationaliste introduisait dans nos rues et nos maisons la guerre qui faisait rage en Europe. Vingt-cinq siècles d’histoire furent balayés. […] Le choc fut dévastateur, profond et le traumatisme durable.

Ainsi, le soutien des musulmans envers le IIIe Reich ne s’est pas limité à un pur soutien militaire, mais il y a bien eu adhésion des masses musulmanes et des gouvernants aux thèses antisémites d’Hitler et à sa volonté d’extermination des Juifs sur Terre.

Dans les articles suivants, nous verrons que cette adhésion idéologique sera accompagné d’une action réelle.

Pour accéder aux articles associés à ce sujet:

Paul David


[1] Martin Cüppers et Klaus-Michael Mallmann : « Croissant fertile et croix gammée ». Chapitre II : « Sympathies moyen-orientales pour le IIIe Reich ». (p. 49 à 65).

[2] Martin Cüppers et Klaus-Michael Mallmann : « Croissant fertile et croix gammée ». Chapitre VIII : « Le commando d’intervention affecté à la Panzerarmée Afrika ». (p. 162).

[3] Martin Cüppers et Klaus-Michael Mallmann : « Croissant fertile et croix gammée ». Chapitre VIII : « Le commando d’intervention affecté à la Panzerarmée Afrika ». (p. 165).

[4] Martin Cüppers et Klaus-Michael Mallmann : « Croissant fertile et croix gammée ». (p. 171 à 223).

[5] Martin Cüppers et Klaus-Michael Mallmann : « Croissant fertile et croix gammée ». Chapitre V : « Les projets allemands pour l’après Barbarossa : la nouvelle arène méditerranéenne ». (p. 121).

[6] Jonathan Trigg : « Hitler’s Jihadis » (intégré à une série : « Hitler’s Legions »). Chapitre : «The German army’s Muslim legions». (p. 49,50).

[7] D’après : Jonathan Trigg : « Hitler’s Jihadis » (intégré à une série : « Hitler’s Legions »). Chapitre : «The German army’s Muslim legions». (p. 50 à 52).

[8] (collectif) « L’exclusion des Juifs des pays arabes ». Témoignage de Naïm Kattan : « La fin de Babylone ». (p. 195,196)