Le vote de l’Unesco en Octobre (écrit en 2016) sur Jérusalem veut effacer toute histoire juive de cette ville. C’est connu l’histoire du monde a commencé avec l’Hégire, avant c’était le néant.
Le « pauvre » monde arabe que ne compte que 1,6 milliards d’adeptes[1] martyrisé par les 14 millions de Juifs[2] du monde s’en remet une nouvelle fois à l’UNESCO pour chercher l’adhésion des 2,2 milliards de chrétiens afin de se faire « restituer » les manuscrits de la mer morte.
Rappelons que si l’Islam a adopté bon nombre des personnages bibliques juifs, les musulmans considèrent que seul le récit du Coran sur ces personnages est véridique, les écrits juifs, comme la torah sont censés être falsifiés, les musulmans s’interdisent donc –normalement – de les lire. On peut donc imaginer le sort de ces manuscrits si ils étaient remis à ceux qui se dénomment Palestiniens.
Mais cela n’est pas suffisant, car en plus de vouloir effacer l’histoire juive de Jérusalem (et vraisemblablement du reste du monde) et d’effacer toute relique des textes religieux démontrant leur âge, ceux qui se disent palestiniens veulent aussi effacer les combats que les Juifs ont mené contre les romains par attachement à la terre d’Israël et à Jérusalem.
Ainsi quand Hadrien a voulu faire de Jérusalem une ville païenne, les Juifs se sont révolté, c’est la révolte de Bar Kokhba.
Les Juifs se sont révolté pour préserver la sainteté –juive- de Jérusalem, celle contestée aujourd’hui. Malgré la résistance acharnée, la révolte de Bar Kokhba se termine dans la ville de Betar. La traduction rabbinique décrit comme suit la chute de Betar :
- « Ils (les Romains) égorgèrent tant de Juifs que les chevaux s’enfonçaient dans le sang jusqu’aux naseaux. Et le sang soulevait des quartiers de rocs pesant quarante séah et les roulait à la mer…
- On disait : on trouva les cervelles de trois cents petits enfants sur une pierre. [De même] on trouva trois corbeilles remplies de phylactères [d’une contenance de] neuf séah. D’aucuns disaient : neuf [corbeilles d’une contenance de] trois séah. […] »
À la suite de la défaite de Bar Kokhba, Jérusalem est rasée, interdite aux Juifs, et une nouvelle ville romaine, Ælia Capitolina, est bâtie sur son site. La terre d’Israël est dénommée Palestine pour tenter d’effacer la relation reliant les Juifs à la terre d’Israël. Dénomination adopté par les « palestiniens » …
Or un autre village a été édifié sur les ruines de Betar, il s’agit du village « palestinien » de Battir.
Suite à la plainte de ce village pour éviter que le mur de séparation soit érigé sur des vestiges datant de 2000 ans qui a été suivie par les autorités israéliennes, le journal « Le Monde » a titré « Battir, le village palestinien qui cultive la résistance [3]»
C’est-à-dire que Betar la ville symbole de la résistance Juive pour la préservation de la sainteté de Jérusalem est transformée en ville symbole de la « résistance palestinienne » pour faire d’Israël une terre musulmane et de Jérusalem une ville musulmane qui n’a jamais été juive.
Ainsi, Israël et les Juifs subissent de la part de leurs « frères » musulmans un combat jusqu’au-boutiste pour effacer leur mémoire de la terre d’Israël et tous leurs combats et sacrifices pour la préserver.
Cela montre un manque de reconnaissance évidente de la part des musulmans envers leurs « frères » juifs.
Rappelons tout d’abord que si Mahomet a combattu les tribus juives du Hedjab qui étaient plus ou moins associées aux Mecquois, de nombreuses autres tribus juives ont combattu aux cotés de Mahomet au point que lorsque les arabes ont combattu les byzantins, ceux-ci pensaient que c’étaient des armées à la solde des Juifs.
Ainsi Mohammed signa un pacte avec un certain nombre de tribus juives au début de l’Hégire pour les intégrer dans l’Ummah (la communauté associée à l’Islam) sans à avoir à renoncer à leur religion.
De même, l’aumône, un des cinq piliers de l’Islam a été instauré par Mahomet de son vivant. La majorité des aumônes de « l’Envoyé d’Allah à Al Madinâh » venaient des biens dont a hérité le prophète de la part d’un riche juif : Mukhayriq. Celui-ci est en effet mort, sans renier son judaïsme, à la bataille de Uhud aux cotés de Mohammed. Il en avait fait, volontairement, son héritier.
Enfin la tradition musulmane, rapporte que le hajj (le pèlerinage à la Mecque) , le cinquième pilier de l’Islam a été rendu possible grâce à un juif, le roi Juif du Yémen dénommé As’ad qui après s’être converti au judaïsme et avoir converti son peuple au judaïsme, fut le premier à accomplir les processions autour de la Kaaba après en avoir fait retirer les idoles et l’avoir couvert d’étoffes.
Ainsi si les musulmans veulent Jérusalem, qu’ils rendent aux Juifs la kaaba …
(l’inverse est quand même préférable …)
Si vous souhaitez plus d’informations sur ce qui est évoqué dans cet article je vous fournis les liens vers des pages et articles du site qui vous donneront plus de détail :
A propos de Battir (Betar)
Article: Battir… ou Betar
Sur la transformation de la Kaaba par le roi Juif du Yémen:
Psaume 68: La Ka’ba
[1] http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/12/18/les-chretiens-sont-le-premier-groupe-religieux-au-monde_1807767_3224.html
[2] http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/01/01003-20150701ARTFIG00138-la-population-juive-retrouve-un-niveau-proche-de-celui-avant-l-holocauste.php
[3] http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2013/09/13/battir-le-village-palestinien-qui-cultive-la-resistance_3476132_4497186.html?xtmc=battir&xtcr=2 ou version abonné : http://abonnes.lemonde.fr/m-actu/article/2013/09/13/battir-le-village-palestinien-qui-cultive-la-resistance_3476132_4497186.html?xtmc=battir&xtcr=2