Résumé:

Cette génération est celle des années 1710 à 1730.

En France, cette génération est marquée par la fin du long règne de Louis XIV avec un bilan mitigé, surtout après la révocation de l’Édit de Nantes.

L’Angleterre, après les révolutions, est par contre en plein épanouissement économique et culturel. En précurseur des Lumières, L’Angleterre innove aussi dans une nouvelle perception des Juifs, plus positive.

En Orient, le déclin s’annonce pour l’Empire Ottoman qui vient d’échouer dans son offensive contre Vienne et qui est maintenant sur la défensive en particulier contre les Russes. Cela a une incidence sur le sort des Juifs en Palestine et en particulier à Jérusalem où la sécurité n’est plus assurée.

Cette insécurité frappe particulièrement le mouvement d’alya de Judah Hassid dont la synagogue à Jérusalem est vandalisée. Elle portera désormais le nom de Hourva de Juda Hassid (Ruine de Juda Hassid).

Les membres de cette communauté fuient Jérusalem pour Hébron. Dans leur fuite ils passent devant le Tombeau de Rachel.

Développement:

La France

A cette génération  le long règne de Louis XIV se termine le 1er septembre 1715. Bien que roi de France à cinq ans en 1643, Louis XIV a accédé réellement au gouvernement en 1661 à la mort de Mazarin soit plus de cinquante ans de règne absolu.

Ce règne a vu l’influence bénéfique de Colbert, la construction de Versailles, l’émergence de Pascal, de Molière ou de Bossuet. Il est malheureusement marqué par la révocation de l’édit de Nantes en 1685 qui a provoqué l’exode de l’élite protestante du royaume.

Les guerres menées par Louis XIV, si elles permettent de dessiner quasiment les frontières actuelles de la France, mettent à mal l’économie. La misère du peuple est accentuée par des dérèglements climatiques en particulier dans les années 1690 qui aboutissent à une mortalité de quasiment 20 % des adultes.

Après une période de régence de 1715 à 1723, c’est Louis XV, petit-fils de Louis XIV qui commence un nouveau règne plus axé sur la paix et l’essor économique. Une alliance avec l’Angleterre et la Hollande est signée le 4 janvier 1717. Les conditions sont remplies pour que l’esprit des lumières enrichisse le XVIIIe siècle français:

  • Le Siècle des lumières[16] est celui d’une expansion inédite. Il est aussi, et peut-être surtout, le siècle d’une croyance optimiste et créatrice, une croyance, essentiellement partagée par les élites urbaines, dans les vertus de la raison et du progrès : progrès des sciences, capables de comprendre et de dominer la nature, progrès des techniques, capables de donner aux hommes la maîtrise du monde et de diminuer leurs peines, mais aussi, pour reprendre le titre de la dernière œuvre du philosophe Condorcet, « progrès de l’esprit humain », apportant, à terme, la paix et le bonheur partagé.

    L’Angleterre

    L’Angleterre à cette époque est dans un contexte favorable à l’éclosion des Lumières :

    • Les révolutions[1] anglaises et la montée d’une bourgeoisie commerçante conduisirent à un remarquable épanouissement économique et culturel des îles Britanniques. La hardiesse et la vigueur de la pensée anglaise étonnaient les contemporains. Ainsi que l’écrivait La Fontaine (1621-1695) :
    • « Les Anglais pensent profondément. Leur esprit, en cela, suit leur tempérament. Creusant dans les sujets, et forts d’expériences, ils étendent partout l’empire des sciences »

    Cette évolution se fait aussi dans le domaine religieux avec des personnages tels qu’Isaac Newton ou Robert Boyle. Et en particulier dans l’évolution de la perception des Juifs et du judaïsme, comme le reflète la réflexion du libre penseur John Toland (1670-1722) :

    • Le vrai christianisme[2] des Juifs a été opprimé par la cabale supérieure en nombre de gentils, qui, n’en pouvant supporter la simplicité et l’accord parfait avec la raison, dans l’état même où il a été institué par degrés sous les figures et leurs mystères de leur paganisme, sous les distinctions et les doctrines absurdes des philosophes, l’ont défiguré par leur hiérarchie pontificale, par leurs autels, leurs offrandes, leurs rites et par les cérémonies de leurs prêtres, sans vouloir seulement tolérer celles des Juifs, qu’ils reconnaissent eux-mêmes être d’inspiration divine.

    Cette ouverture n’est évidemment pas partagée par l’ensemble des Anglais ni même par l’ensemble des intellectuels de l’époque mais elle dénote une évolution tout de même remarquable par rapport à la pensée générale à ce propos dans les générations précédentes, elle est le signe avant coureur de l’émancipation des Juifs au XIXe siècle.

    De même la réaction à ce mouvement, souvent menée par des intellectuels qui opposent science et religion, est un signe avant coureur des catastrophes du XXe siècle et d’un nouvel antisémitisme laïc plus pernicieux encore et plus dangereux que l’antisémitisme religieux. L’antisémitisme religieux impose la condition de paria aux Juifs mais accepte globalement leur existence ce que l’antisémitisme laïc rejette.

    L’Empire Ottoman

    Bataille prout

    Si l’esprit des Lumières tend à se propager en Europe, il n’atteint pas l’Empire Ottoman qui est en déclin surtout depuis sa défaite à Vienne et qui est contraint tout au long du XVIIIe siècle de lutter contre la pression du nouvel empire Russe :

    • Les puissances[19] méditerranéennes ont été affaiblies depuis le début du XVIe siècle par les conquêtes spectaculaires des Turcs ottomans. Mais, au XVIIIe siècle surgit une nouvelle force, nordique cette fois : la Russie. Plein de dynamisme, animé d’une évidente volonté d’expansion, Pierre le Grand inaugure l’accession de la Russie au rang de grande puissance. Un des objectifs majeurs de son long règne, près de quarante-cinq ans (1682-1725), est d’affermir son pouvoir par l’accès à la Baltique d’un côté, à la mer Noire de l’autre. […]
    • La Russie ne cessera de lutter contre les Turcs qui dominent encore la mer Noire jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Ces guerres incessantes contre un empire russe de plus en plus fort provoquent un effritement de la puissance turque qui n’est pas sans influence sur l’histoire d’Erets Israël. Les guerres contre la Russie exigent des budgets considérables, et des masses de soldats, tous nécessairement musulmans selon les normes islamiques.

    Ce conflit a une influence sur le sort des Juifs en Terre d’Israël et particulièrement à Jérusalem :

    • La situation[3] générale des Juifs tend alors à se détériorer, le Sultan à Constantinople absorbé par la lutte contre les Russes ne peut s’occuper de garantir la sécurité des routes menant à la lointaine Jérusalem. Les fonctionnaires locaux ne songent qu’à leur enrichissement personnel. Voyageurs et commerçants sont dévalisés ; l’insécurité dissuade les pèlerins. Jérusalem connaît quelques années particulièrement difficiles.

    La Hourva de Judah Hassid

    Cette situation précaire affecte particulièrement l’alya générée par Judah Hassid. Le mouvement messianique engendré par Sabbatai Zevi avait entraîné près de Mille cinq cents juifs à faire leur aliyah vers la terre d’Israël et Jérusalem derrière Juda Hassid, celui-ci décédant peu après son arrivée à Jérusalem laissant les survivants du voyage dans une situation misérable. Le groupe s’est disloqué[4], certains découragés sont repartis vers l’Europe, d’autres ont suivi l’exemple de Sabbatai Zevi en se convertissant à l’Islam, mais le plus grand nombre reste en Terre sainte et infuse un sang nouveau à la communauté ashkénaze de Hébron et surtout Jérusalem malgré une situation financière précaire :

    • Pour faire[5] face aux dettes accumulées par les compagnons de Juda Hassid, tous ashkénazes, des rabbins émissaires les plus actifs et efficaces sont envoyés dans les pays d’Europe sans arriver à recueillir des sommes suffisantes. Il faut emprunter à des prêteurs arabes de Jérusalem ; ceux-ci exigent des intérêts élevés qu’il est impossible de payer. Les dettes du groupe s’accumulent. Les promesses de paiement ne sont pas tenues, et la colère éclate en violence contre les Juifs ashkénazes. Les créanciers les arrêtent dans la rue, leur arrachent le peu d’argent qu’ils ont, les menacent de prison, « ce que les Juifs redoutent plus que tout».
    • Finalement, le 29 octobre (8 Hechvan) 1720, le jour où on lit la section sabbatique « Lekh Lékah », les Arabes et les Turcs font irruption dans la synagogue des Ashkénazes situées dans la « cour » de Juda Hassid. Ils mettent le feu à tout ce qui est en bois, brûlent quarante rouleaux de Torah, et si la synagogue n’avait pas été construite en pierre, elle aurait été entièrement incendiée. Le vandalisme s’accompagne de sévices contre les Ashkénazes reconnaissables à leur costume. Ils ont continué à s’habiller de lévites sombres et à porter des chapeaux bordés de fourrure comme en Europe Centrale. Obligés de s’enfuir de Jérusalem, ils vont à Hébron ou en Galilée.
    • Quelques-uns restent cependant à Jérusalem en s’habillant à la manière des Séfarades, comme le font certains qui tiennent à venir de temps en temps dans la Ville sainte, et sont obligés de se « déguiser » pour rester sains et saufs. Ce qui reste de la synagogue bâtie par les compagnons de Juda Hassid portera désormais le nom de Hourva de Juda Hassid (Ruine de Juda Hassid). Même reconstruite au XIXe siècle, elle continuera à être appelée synagogue de la Hourva.

    La paracha de « Lekh Lékah » ici évoquée est celle ou Dieu réaffirme à Abraham la possession de la Terre d’Israël à sa descendance :

    • L’Éternel[6] avait dit à Abram : « Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la maison paternelle, et va au pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai ton nom glorieux, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et qui t’outragera je le maudirai et par toi seront bénies toutes les nations ».

    Le tombeau de Rachel

    Or le groupe qui s’était constitué autour de Judah Hassid, même s’il était mu par un rêve messianique faux, s’était installé en Terre d’Israël pour l’accomplissement de la promesse divine. En s’installant à Jérusalem, à défaut de reconstruire le troisième Temple, la première préoccupation de ce groupe était de construire une synagogue qui soit une résidence digne pour Dieu avant même de penser à leur propre confort. Reconduisant en cela l’attitude du roi David[7].

    Le début du psaume de cette génération rappelle cet engagement de David que le groupe avait tenté d’accomplir :

    1. Cantique des degrés. Souviens-Toi, Seigneur, en faveur de David, de toutes les souffrances qu’il a subies,
    2. du serment qu’il fit à l’Éternel, du vœu qu’il exprima au fort de Jacob :
    3. « Si j’entre dans la tente qui me sert demeure, si je monte sur le lit qui me sert de couche,
    4. si je permets le sommeil à mes yeux, à mes paupières le repos,
    5. avant que j’aie trouvé un lieu pour l’Éternel, une résidence pour le fort de Jacob !…. »
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    En se réfugiant à Hébron, les juifs de l’aliyah de Juda Hassid passent devant le tombeau de Rachel :

    • Quand[8] on va de Jérusalem à Hébron, on passe devant l’authentique tombeau de Rachel. C’est à quelques heures de marche de Jérusalem. Sur la tombe il y a une construction en pierre chaulée. Au-dessus se trouve une coupole en pierre, soutenue par quatre piliers, sans mur (pour les relier). Les passants peuvent se reposer là pendant les chaleurs, ou en période de pluies. Tous les ans, au mois d’Eloul (septembre), le chef des Séfarades s’y rend avec plusieurs personnalités, et ils étudient là toute la nuit (des textes sacrés). Ils prennent avec eux un Ismaélite pour se protéger des hommes armés, car c’est en plein « champ » et il n’y a aucune cité à proximité, sauf Bethléem, mais qui est éloignée. De plus, il n’y a aucun Juif à Bethléem.

    Ce tombeau concrétise la confirmation de la promesse de Dieu faite à Abraham puis à Isaac qui se concrétise sur les descendants de Jacob, renommé Israël:

    • Et le pays[9] que J’ai accordé à Abraham et à Isaac, je te l’accorde, et à ta postérité après toi Je donnerai ce pays. Le Seigneur disparut d’auprès de lui, dans le lieu où Il lui avait parlé. Jacob érigea un monument dans l’endroit où Il lui avait parlé, une stèle de pierre ; il fit couler dessus une libation et y répandit de lui. Et Jacob nomma cet endroit, où le Seigneur s’était entretenu avec lui, Bethel. Ils partirent de Bethel ; il y avait encore une kibra de pays pour arriver à Efrath, lorsque Rachel enfanta, et son enfantement fut pénible. Comme elle était en proie aux douleurs de cet enfantement, la sage-femme lui dit : « Ne sois pas inquiète, car c’est encore un fils qui t’arrive ». Or, au moment de rendre l’âme – car elle mourut- elle le nomma Ben-Oni (fils de ma douleur) mais son père l’appela Benjamin (« Fils de la droite » ou « de la vieillesse »). Rachel mourut donc et fut ensevelie sur le chemin d’Efrath, qui est Bethléem.
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    En passant devant la tombe de Rachel, les rescapés de l’alya de Judah Hassid, ne peuvent que transmettre leur désespoir et les pleurs de leur matriarche. Ces pleurs de Rachel qui assiste à un nouvel exil de ses enfants alors qu’ils s’étaient établis à Jérusalem, ville qui leur était promise sont évoqués dans Jérémie :

    • Écoutez[10] la parole de l’Éternel, ô nations ! Annoncez-là sur les plages lointaines, dites : « Celui qui disperse Israël saura le rallier, et il veille sur lui comme le pasteur sur son troupeau. » Car l’Éternel délivre Jacob et il le sauve de la main de plus fort que lui. Ils viendront sur les hauteurs de Sion, ils accourront jouir des biens de l’Éternel, du blé, du vin et de l’huile, des produits du menu et du gros bétail ; leur âme sera semblable à un jardin bien arrosé et ils seront désormais exempts de soucis. Alors la jeune fille prendra plaisir à la danse, adolescents et vieillards (se réjouiront) ensemble ; je changerai leur deuil en allégresse et en consolation, et je ferai succéder la joie à leur tristesse. Je rassasierai les prêtres de victimes grasses, et mon peuple sera comblé de mes biens, dit l’Éternel. Ainsi parle le Seigneur : « Une voix retentit dans Rama, une voie plaintive d’amers sanglots. C’est Rachel qui pleure ses enfants, qui ne veut pas se laisser consoler de ses fils perdus ! Or, dit le Seigneur, que ta voix cesse de gémir et tes yeux de pleurer, car il y aura une compensation à tes efforts, dit l’Éternel, ils reviendront du pays de l’ennemi. Oui, il y a de l’espoir pour ton avenir, dit le Seigneur, tes enfants rentreront dans leur domaine ».

    Ce passage évoque que les pleurs de Rachel sur ses enfants ne sont pas vains. Ainsi la suite du psaume le confirme en  indiquant que la nouvelle a été « entendue » à Éphrata, lieu correspondant à la Tombe de Rachel :

    1. Oui, nous avons entendu la nouvelle à Éphrata, nous l’avons recueillie dans les districts forestiers.

    Or les pleurs de Rachel ne seront en effet pas vains. La misère des rescapés de l’alya de Judah Hassid ne sera pas vaine. Elle entraîne un vaste mouvement de soutien de la part des Juifs de la Diaspora qui sera un des prémices du retour définitif des Juifs sur leur Terre :

    • Les Juifs[11] de Constantinople, alertés par la gravité de la situation, entreprennent de venir en aide à leurs frères de Jérusalem. Sept Juifs aisés et autant de rabbins mettent sur pied un comité qui, avec l’aide d’autres communautés de l’Empire ottoman, arrivent à payer les dettes et à faire protéger les routes, en accord avec le sultan. Les Juifs d’Amsterdam, qui se considèrent comme le centre spirituel et économique des Séfarades occidentaux, centralisent les dons en provenance d’Europe et du Nouveau Monde. Les pèlerinages juifs et chrétiens peuvent reprendre et même s’intensifier. Vers 1730, et pour une quarantaine d’années, Jérusalem connaît un regain d’activité.
    • Des témoignages du temps parlent de quatre mille pèlerins chrétiens chaque année, et autant de juifs. Ce chiffre considérable pour l’époque stimule le commerce. Beaucoup de familles juives aisées de Constantinople se font un devoir de venir en pèlerinage à Jérusalem au moins une fois dans leur vie, avec de nombreux serviteurs, généralement juste avant la fête de Shavouot, quand le climat est agréable. Elles font souvent des donations aux synagogues et aux maisons d’études qui se multiplient.

    De fait d’un mouvement messianique irréaliste et sans fondements, naît un mouvement irréversible des Juifs vers leurs terres jusqu’à l’avènement de la véritable ère messianique en pourvoyant à leurs besoins, matériels et religieux.

    C’est ce que résume la fin du psaume de cette génération :

    1. Entrons donc dans ses demeures, prosternons-nous (dans ce sanctuaire) qui est l’escabeau de ses pieds.
    2. « Lève-toi, Seigneur, pour entrer dans ton lieu de repos, Toi et l’arche de ta puissance !
    3. Que tes prêtres endossent des vêtements de triomphe, et que tes fidèles adorateurs éclatent en cris de joie !
    4. Pour l’amour de David, ton serviteur, ne repousse point la face de ton Oint. »
    5. L’Éternel a fait à David un serment véridique auquel il ne manquera pas : « Je placerai sur ton trône un fruit de tes entrailles !
    6. Si tes fils gardent mon pacte, les lois que je leur enseignerai, leurs descendants, jusqu’à l’éternité, siégeront après toi sur ton trône. »
    7. Car l’Éternel a fait choix de Sion, il l’a voulue pour demeure :
    8. « Ce sera là mon lieu de repos à jamais, là je demeurerai, car je l’ai voulu.
    9. Je bénirai amplement ses approvisionnements, je rassasierai ses pauvres de pain.
    10. J’habillerai ses prêtres de vêtements de triomphe, et ses hommes pieux éclateront en cris de joie.
    11. Là je ferai grandir la corne de David, j’allumerai le flambeau de mon Oint.
    12. Ses ennemis, je les revêtirai de honte et sur sa tête brillera son diadème. »

    Cette génération a vu les Juifs de Jérusalem, suiveurs de Judah Hassid d’abord pressurés par leurs créanciers musulmans jusqu’à que ceux-ci détruisent leur synagogue. Puis leur communauté, fracassée, se réfugie à Hébron.

    La génération 132 de la nuit est sous l’emprise de la malédiction 101 du Deutéronome:

    1. (et tu seras seulement pressuré), fracassé tous les jours,

    Paul David

    [1] Léon Poliakov : « Histoire de l’antisémitisme, 2 – L’âge de la science ». Chapitre I : « Les déistes anglais ». (p. 14-15)

    [2] Léon Poliakov : « Histoire de l’antisémitisme, 2 – L’âge de la science ». Chapitre I : « Les déistes anglais ». (p. 13, Poliakov cite « Le Renard et les Raisins » / Fables, livre XII, 169)

    [3] Renée Neher-Bernheim : « Jérusalem, trois millénaires d’histoire ». (p. 130)

    [4] D’après Renée Neher-Bernheim : « La vie juive en Terre sainte, 1517-1918 ». (p. 119/120)

    [5] Renée Neher-Bernheim : « La vie juive en Terre sainte, 1517-1918 ». (p. 115/116)

    [6] GENÈSE, Chapitre 12, versets 1 à 3.

    [7] Voir SAMUEL II, Chapitre VII.

    [8] Renée Neher-Bernheim : « La vie juive en Terre sainte, 1517-1918 ». (p. 119)

    [9] GENÈSE, Chapitre 35, versets 12 à 19.

    [10] JEREMIE, Chapitre 31, versets 10 à 17

    [11] Renée Neher-Bernheim : « Jérusalem, trois millénaires d’histoire ». (p. 131/132)

    [16] (Sous la direction de) Jean Delumeau : « Histoire du monde, de 1492 à 1789 ». Chapitre : « Louis  XV, le bien-aimé ». (p. 403)

    [19] Renée Neher-Bernheim : « La vie juive en Terre sainte, 1517-1918 ». (p. 120/121)

    [21] D’après Renée Neher-Bernheim : « La vie juive en Terre sainte, 1517-1918 ». (p. 119/120)