- Celui qui demeure sous la sauvegarde du Très-Haut, et s’abrite à l’ombre du Tout-Puissant,
- qu’il dise à l’Éternel : « Tu es mon refuge, ma citadelle, mon Dieu, en qui je place ma confiance ! »
- Car c’est lui qui te préserve du piège de l’oiseleur, de la peste meurtrière.
- Il te recouvre de ses vastes pennes ; sous ses ailes tu trouves un refuge : sa bonté est un bouclier et une cuirasse.
- Tu n’auras à craindre ni les terreurs de la nuit, ni les flèches qui voltigent le jour,
- ni la peste qui chemine dans l’ombre, ni l’épidémie qui exerce ses ravages en plein midi.
- Qu’à tes côtés il en tombe mille, dix mille à ta droite : toi, le mal ne t’atteindra point.
- Tu le verras seulement de tes yeux, tu seras témoin de la rémunération des méchants.
- C’est que (tu as dit) : « L’Éternel est mon refuge ! » Dans le Très-Haut tu as placé ton abri.
- Nul malheur ne te surviendra, nul fléau n’approchera ta tente ;
- car à ses anges Il a donné mission de te protéger en toutes tes voies.
- Sur leurs bras ils te porteront, pour que ton pied ne se heurte à aucune pierre.
- Tu marcheras sur le chacal et la vipère, tu fouleras le lionceau et le serpent.
- « Car (dit le Seigneur) il m’est attaché, et Je veux le sauver du danger ; je veux le grandir, parce qu’il connaît Mon Nom.
- Il m’appelle et Je lui réponds ; Je suis avec lui dans la détresse, Je le délivre et le comble d’honneur.
- Je le rassasie de longs jours, et le fais jouir de mon salut ».