- Au chef des chantres. Sur Yonat Elem Rehokim (la colombe muette dans le lointain). Mikhtam de David, lorsque les philistins se furent saisis de lui à Gath.
- Prends-moi en pitié, ô Dieu, car des hommes veulent me dévorer ; sans relâche, l’adversaire me harcèle.
- Sans relâche, mes ennemis sont haletants (après moi), car nombreux sont ceux qui me combattent, ô Dieu suprême ;
- le jour où j’ai à craindre, c’est à toi que je me confie.
- Grâce à Dieu, je puis célébrer son arrêt ; en Dieu j’ai confiance, je ne crains rien : que pourrait la créature contre moi ?
- Constamment ils empirent ma condition ; toutes leurs pensées ont pour but de me nuire.
- Ils se concertent, se mettent à l’affût, observent chacun de mes pas ; on dirait qu’ils guettent ma vie.
- Pour cette injustice, rejette-les ; avec indignation jette à bas ces peuples.
- Veuille compter, toi, mes courses vagabondes, recueillir mes larmes dans ton urne, oui (les consigner) dans ton livre !
- Alors, mes ennemis, lâchant pied, reculeront, au jour où je t’invoquerai : je sais bien que Dieu est pour moi.
- Grâce à Dieu, je puis célébrer son arrêt ; grâce à l’Éternel, je puis célébrer son arrêt.
- En Dieu, j’ai confiance, je ne crains rien : que pourrait l’homme contre moi ?
- À moi, ô Dieu, d’acquitter mes vœux envers Toi : je te paierai des sacrifices de reconnaissance.
- Car tu as préservé mon âme de la mort, et – n’est-ce pas ?- mes pieds de la chute, de sorte que je continue à marcher devant Dieu, dans la lumière qui éclaire les vivants.