- Au chef des chantres. D’après Chouchân Edouth. Mikhtam de David, poème didactique,
- à l’occasion de sa guerre avec les Syriens de Çoba, lorsque Joab, à son retour, défit Édom dans la vallée du Sel,
- lui tuant douze mille hommes. Ô Dieu, Tu nous as délaissés, tu as fait une brèche parmi nous, Tu T’es irrité : puisses-Tu réparer nos pertes !
- Tu as fait trembler le pays, Tu y as ouvert des crevasses ; restaure ses ruines, car il vacille.
- Tu en as fait voir de dures à Ton peuple, Tu nous as forcés de boire un vin de vertige :
- puisses-Tu donner à tes adorateurs une bannière, pour s’y rallier au nom de la vérité. Sélah !
- Afin que Tes bien-aimés échappent au danger, secours-nous avec Ta droite, et exauce-moi !
- L’Éternel l’a annoncé en son sanctuaire : « Je triompherai, Je veux m’adjuger Sichem, mesurer au cordeau la vallée de Souccoth.
- À moi Galaad ! À moi Manassé ! Ephraïm est la puissante sauvegarde de ma tête, Juda est mon sceptre.
- Moab est le bassin où Je me lave ; sur Édom, je jette ma sandale. Chante donc victoire contre moi, pays des Philistins ! »
- Qui me conduira à la ville forte ? Qui saura me mener jusqu’à Édom ?
- Ne sera-ce pas Toi, ô Dieu, Toi qui nous as délaissés, qui ne faisais plus campagne avec nos armées ?
- Prêtes-nous secours contre l’adversaire, puisque trompeuse est l’aide de l’homme.
- Avec Dieu nous ferons des prouesses : c’est lui qui écrasera nos ennemis.