En 1916[1], le partage des anciens territoires de l’empire ottoman avait fait l’objet d’un  accord secret entre Français et Anglais : l’accord Sykes-Picot.

Ainsi à la fin de la guerre, les anciennes provinces ottomanes sont redistribuées, Faycal un des fils de Hussein obtient la royauté sur l’Irak, l’autre fils Abdallah cherche à s’octroyer l’Arabie, mais défait par le chef Saoudien, il se rabat et « se contente » de l’actuelle Jordanie.

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La Jordanie qui n’avait jamais été auparavant un pays ou une région à part, lui est offert par Churchill: « L’émir Abdallah est en Transjordanie, où je (c’est Churchill qui s’exprime) l’ai placé par un dimanche après midi à Jérusalem ».

Abdallah se fait couronner roi de Jérusalem par l’évêque copte en novembre 1950, puis roi de Palestine le 1er décembre en renommant son territoire le Royaume uni de Jordanie. C’est au cœur de Jérusalem qu’il est assassiné le 20 juillet 1951. Son fils Talal lui succède mais abdique au profit de son fils, le petit-fils d’Abdallah, Hussein le 12 Août 1952, soutenu entre autres par les Britanniques.

Churchill qui à près de quatre-vingts ans, avait alors repris les rênes du gouvernement britannique, glissa à l’un de ses représentants :

  • « Vous devriez laisser Jérusalem aux Juifs – ce sont eux qui l’ont rendue célèbre. »

Cette évidence rappelée par l’homme providentiel du vingtième siècle est à rappeler à l’UNESCO et au monde …

Pour plus d’info sur la période de cette déclaration:

Paul David


[1] D’après : Simon Sebag Montefiore : « Jérusalem ».