- Pourquoi, ô Éternel, te tiens-tu éloigné ? Te dérobes-tu au temps de la détresse ?
- Dans son arrogance, le méchant persécute le pauvre : qu’il tombe victime des mauvais desseins qu’il médite !
- Car il se glorifie, le méchant, des passions de son âme ; le spoliateur blasphème, outrage l’Éternel.
- Avec son caractère hautain, le méchant ne s’inquiète de rien : « Il n’est point de Dieu ! » Voilà le fond de sa pensée.
- Ses voies sont prospères en tout temps, tes jugements passent au-dessus de sa tête ; tous ses adversaires, il les renverse d’un souffle.
- Il dit en son cœur : « Je ne chancellerai point ; jamais, au grand jamais, je ne serai dans l’adversité. »
- Sa bouche est pleine de parjure, de perfidie et de violence ; sa langue est au service du mal et de l’iniquité.
- Il se met en embuscade dans les villages ; à la dérobée, il fait périr l’innocent, ses yeux guettent le malheureux.
- Comme le lion dans le fourré, il dresse de secrètes embûches ; il les dresse pour s’emparer du pauvre, il s’empare du pauvre en l’attirant dans son filet.
- Il s’accroupit, se tapit, et les malheureux tombent dans ses griffes.
- Il dit en son cœur : « Dieu est sujet à l’oubli, il dérobe sa face : jamais il ne voit (rien). »
- Ah ! Seigneur, lève-toi ! Dieu puissant, brandit ta main, n’oublie point les humbles.
- Pourquoi l’impie outragerait-il Dieu, dirait-il en son cœur que Tu ne demandes aucun compte ?
- Tu vois (tout) : Tu regardes misères et chagrins, pour les protéger de Ta main. À toi s’abandonne le malheureux, l’orphelin, tu lui prêtes assistance.
- Brise le bras de l’impie, le méchant… Châtie sa perversité, pour qu’il n’en soit plus trouvé trace.
- L’Éternel est roi à tout jamais : les peuples disparaissent de son pays.
- Tu entends le souhait des humbles, Éternel, Tu affermis leur cœur, Tu leur prêtes l’oreille,
- en vue de rendre justice à l’orphelin, à l’opprimé, pour que nul mortel n’agisse plus tyranniquement sur la terre.
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