Une nouvelle fois, Paris autorise une manifestation du BDS pour l’appel au boycott d’Israël ce samedi 1er avril 2017.

Cet appel au boycott est évidemment illégal. Il émane de différents mouvements qui légitiment la disparition des Juifs des contrées du Moyen-Orient aujourd’hui sous contrôle de l’Islam, terres sur lesquelles ils étaient pourtant implantés depuis plus de deux millénaires.

Nombre des Juifs de ces contrées se sont réfugiés en France. Mais là les descendants de ceux qui ont œuvré à leur départ des terres islamiques épurées commettent tous types d’exaction pour leur faire comprendre que les Juifs n’ont pas leur place en France. Le mouvement BDS complète le tableau en considérant qu’ils n’ont pas leur place non plus en Israël quelles que soient les frontières associées à cet État.

En conclusion, les islamistes considèrent que les Juifs n’ont pas de place ni sur leur terre de naissance ni sur leur terre de refuge ni sur leur terre ancestrale… On n’ose imaginer quelles sont leurs intentions envers les Juifs.

Il y a environ 70 ans, la France se libérait du nazisme qui avait pour intention l’élimination de tous les Juifs de la terre. Aujourd’hui la France et Paris soutiennent les Islamistes qui accordent visiblement aux Juifs le même droit de vivre que les nazis.

Les élus de la majorité parisienne, pour les présidentielles 2017, sont partagés aujourd’hui entre le soutien au candidat Hamon et le soutien au candidat Macron.

Comme indiqué dans un de mes précédents articles, ces 2 candidats cherchent ouvertement les voies de l’électorat musulman. Il semble donc que l’autorisation de la manifestation du 1er avril du BDS autorisée à Paris aille dans ce sens.

Seule[1], Nathalie Kosciusko-Morizet, la représentante de l’opposition (Les Républicains) a une attitude exemplaire en appelant à l’interdiction de la manifestation du BDS.

Ainsi si Paris s’est libéré du joug (militaire) allemand en 1945, cela ne l’a pas guéri de son antisémitisme. Car à travers le soutien au BDS, Paris confirme son héritage antisémite.

C’est en effet à Paris que le Talmud fut brûlé en 1240.

Ce sont les Capétiens, rompant avec l’attitude relativement tolérante des Carolingiens, qui firent de Paris la capitale de la France mais qui également décrétèrent l’expulsion des Juifs de France qui ne fut abolie officiellement qu’à la révolution.

C’est à Paris que fut dégradé injustement Alfred Dreyfus accompagné des cris « mort aux Juifs ».

C’est à Paris qu’eut lieu la rafle du Vel d’Hiv et où furent appliquées sans scrupule les lois anti-juives y compris celles interdisant aux enfants Juifs l’accès aux parcs et jardins de la ville.

Depuis il y a eu évidemment une repentance exprimée avec discours et plaques apposées.

Mais c’est encore à Paris qu’a eu lieu l’attaque de l’Hyper Cacher. C’est à Paris aussi aujourd’hui que de nombreux Juifs se font insulter ou agresser uniquement parce qu’ils sont Juifs.

Que vaut cette repentance, si aujourd’hui à nouveau Paris encouragent la manifestation de ceux qui ne veulent en fait que l’élimination des Juifs sur terre.

Paul David.


[1] http://www.lemondejuif.info/2017/03/haine-disrael-juif-a-paris-nkm-appelle-prefet-de-police-a-interdire-manifestation-pro-bds-1er-avril/