Les éléments relatifs qui ont trait aux rapports de l’Islam (ou de certains de ses partisans) et du nazisme sont trop nombreux pour être traités en un seul article, c’est pourquoi, pour ne pas lasser le lecteur, je traite ce sujet via plusieurs articles.

Le présent article (préambule) explique pourquoi ce sujet est traité.

Cela n’est pas pour jeter l’opprobre sur les musulmans.

Malheureusement ils n’ont pas été les seuls à coopérer directement ou indirectement avec le pouvoir nazi, à aggraver ainsi directement ou indirectement l’application de la solution finale au sein du IIIe Reich, en Europe et ailleurs. Si les nazis avaient réussi, il n’y aurait plus de Juifs sur terre.

Cette série d’articles a plutôt pour but de répondre à la brèche ouverte par l’occident, et donc par le monde chrétien, sur la légitimité du peuple d’Israël à revenir sur sa terre, surexploitée du côté de l’orient, du monde musulman. Cela surtout depuis qu’au fil des guerres de 1948 à 1967, l’option militaire ne semble pas être une option payante.

Bien que les Juifs aient peuplé l’orient depuis des millénaires et bien avant les représentants des autres religions monothéistes, le monde musulman essaie de faire croire que les Juifs en orient sont une verrue qui leur a été imposée par les Occidentaux en réparation des crimes commis par ces derniers envers les Juifs au cours des siècles et en particulier du fait de la Shoah.

Les Juifs, pourtant l’archétype du Sémite, ne sont plus, suivant cette théorie, que des Européens colonialistes qui auraient subitement et artificiellement annexé une terre d’Orient car rejeté de l’occident.

Il n’en est rien.

Les Juifs ont peuplé sans discontinuer l’ensemble des territoires du Moyen-Orient y compris ce qui est aujourd’hui dénommé Palestine, même après que ceux-ci soient devenus terres musulmanes, et malgré les affres de la dhimmitude.

Il serait également aisé de contester les préjugés qui considèrent que les Juifs au sein de la sphère musulmane ont vécu dans des conditions paradisiaques au regard du sort de leurs coreligionnaires en monde chrétien. Cela n’est pas le cas et peut être démontré.

L’argumentation de dernier recours du monde musulman est que celui-ci  aurait été un simple spectateur passif lors de la Seconde Guerre mondiale et n’aurait aucune responsabilité dans le sort qui fut celui des Juifs lors de ce conflit.

En dehors du fait qu’aucun pays musulman n’a ouvert ses frontières pour que les Juifs s’y réfugient, nous pouvons démontrer que cette affirmation est fausse, non seulement, le monde musulman a soutenu les nazis mais les a même encouragés à durcir leurs positions envers les Juifs d’Europe et d’Orient.

Les Juifs d’Orient ne doivent leur salut qu’aux défaites des Allemands à Al-Alamein et sur le front russe ainsi qu’au débarquement américain en Afrique du nord qui ont empêché l’application de la solution finale dans la sphère musulmane.

La thèse du peuple palestinien victime collatérale de la Shoah est ainsi illustrée :

  • Le 14 mai 2000[1], jour de la commémoration de la Naqba (la « catastrophe », représentée par la création de l’État d’Israël), le « grand poète » militant palestinien, Mahmoud Darwish, a lu un texte à la radio palestinienne officielle où, après avoir déclaré que l’Europe devait « expier le grand crime commis contre ses citoyens juifs » et ajouté qu’elle portait « la responsabilité d’avoir créé un autre problème : la question palestinienne », il s’est risqué à répéter un lieu commun éculé de la propagande palestinienne : « Nous n’avons aucune responsabilité dans cette grande tragédie que l’Europe a infligée au peuple juif. » Cet énoncé est faux et mensonger.

Cet énoncé qui est repris par l’ensemble du monde islamique est en effet bien faux et mensonger. Le monde islamique a largement coopéré avec le nazisme.

Bien sûr cette collaboration peut être justifiée par des considérations politiques, les musulmans d’URSS, comme pour les adeptes des autres religions, étaient empêchés de s’adonner pleinement à leur devoir religieux par le Bolchévisme. S’allier avec les Allemands contre les Russes pouvait ainsi permettre de se libérer religieusement. Malheureusement, dans bien des cas, les musulmans de ces territoires en sus de vouloir récupérer leur liberté religieuse désiraient également « purifier » leurs territoires en excluant ou en éliminant les citoyens non musulmans quels que soit leur attachement et leur histoire vis-à-vis de ces territoires.

De même les musulmans qui vivaient dans des territoires sous administration française ou anglaises pouvaient miser sur les Allemands pour les libérer du joug colonialiste pour assouvir leurs aspirations nationales. La encore, nous verrons que l’aspiration nationale sera toujours dans ce cas une aspiration incluant la religion et qui donc exclut tout non musulman des territoires libérés, la encore, quels que soit l’attachement et l’histoire de ces derniers vis-à-vis de la terre libérée.

Le fait de s’allier aux Allemands peut se justifier du point de vue stratégique, mais quand on s’allie avec le diable on ne peut feindre de ne pas être impliqué dans les actes de celui-ci.

Le monde musulman a coopéré avec le nazisme sans ignorer quelle était sa politique envers le monde Juif.

Contrairement à d’autres alliés de l’Allemagne comme l’Italie, la Bulgarie ou la Hongrie qui ont accepté (de plein gré) de prendre des mesures discriminatoires envers les Juifs sans accepter leur élimination sur les territoires sous leur contrôle, la coopération musulmane non seulement ne s’est pas opposé à cette élimination  mais dans bien des cas y a participé  voir l’a encouragé ou amplifié.

Les articles qui paraitront à la suite de ce « préambule » ont pour but de la démontrer.

Liste des articles associés:

 

Paul David


[1] Matthias Küntzel : « Jihad et Haine des Juifs ». Préface (de Pierre André Tarzieff ). (p. 32).