Résumé:

Cette génération est celle des années 1690 à 1710.

Suivant notre comptage, cette génération est la génération 131 associée au psaume 131. C’est dans ce psaume 131 que nous retrouvons donc une illustration des faits de cette génération.

Cette génération est à la charnière du XVIIe et du XVIIIe siècle. Le monde était centré sur la Méditerranée, dans le nouveau siècle, c’est maintenant l’Océan Atlantique qui est au centre séparant deux mondes, l’Europe, essentiellement l’Europe du nord, et le Nouveau Monde qui assure son essor grâce aux esclaves venus d’Afrique.

Après les effets dévastateurs de la guerre de Trente ans (1618 /1648), les Princes Allemands ont incité les Juifs à repeupler les villes. Dans ces communautés naissantes ou plutôt renaissantes, certains juifs jouent un rôle particulier, ce sont les Hofjuden ou « Juifs de Cour » qui ne sont pas en particulier étrangers à la défaite turque contre Vienne en 1683.

Ces Juifs de Cour ne cherchent à aucun moment à tirer parti de leur statut privilégie pour s’éloigner de leur religion ou de leur communauté.

La fin de cette génération initialise le Siècle des lumières. Si nombre de Juifs se laisseront séduire par ce mouvement d’autres restent attirés par le mouvement messianique du faux Messie Sabbatai Zevi.

Développement:

L’océan Atlantique

Cette génération est à la charnière du XVIIe et du XVIIIe siècle.

Le XVIIIe siècle est le siècle d’éclosion du mouvement des Lumières, celui des idées et des sciences.

Jusqu’à présent, la Méditerranée était au milieu du monde séparant deux mondes concurrents, celui du Christianisme et celui de l’Islam. Mais, cette mer devient un lac, c’est maintenant l’Océan Atlantique qui sépare deux mondes, l’Europe et le Nouveau Monde avec une puissance qui émergera: celle des États Unis d’Amérique. Ni l’Afrique qui est vidée de ses forces vives ni l’Asie qui se replie sur elle-même n’enrayeront cette montée en puissance progressive de l’Europe et de l’Amérique.

La colonisation[1] de l’Amérique nécessite toujours plus de mains d’œuvre, car les Indiens d’Amérique, quand ils n’ont pas été décimés par le choc microbien, s’avèrent incapables de supporter le travail forcé dans les mines et les plantations. Dès le XVIe siècle, les Européens entreprennent donc de se procurer en Afrique des esclaves plus robustes et plus endurants. Avant 1650, ce trafic porte au maximum sur 10000 captifs par an, mais l’essor des grandes plantations accroît la demande. On estime entre 20 et 100 millions de personnes qui ont ainsi quitté l’Afrique de l’Ouest sur toute la durée de la Traite. Au nombre des esclaves déportés il faut ajouter les Africains tués au cours des razzias : jusqu’à 4 personnes pour un esclave ayant atteint la côte. Cette traite, organisée par les Européens, additionnée à celle organisée par les Arabes depuis le IXe siècle, contribue largement au déclin de l’Afrique. Dépeuplée et désorganisée, elle sera une proie aisée à la colonisation au XIXe siècle.

    Pierre le Grand est Tsar en 1682 (à l’âge de dix ans) mais dispose réellement du pouvoir à partir de 1696 à la mort de son demi-frère. Pendant son règne, la Russie sort du Moyen âge et accède au statut de puissance européenne conforté par la victoire sur les Suédois en 1709 à Poltava. Il fonde la ville de Saint Petersbourg en 1703 qui deviendra la nouvelle capitale de Russie en 1712.

    Alors qu’Amsterdam sert de base à un nouvel essor du judaïsme en Europe, la Nouvelle Amsterdam devenue depuis peu New York – depuis que la ville est passée sous domination britannique – servira de base à la création du judaïsme nord-américain:

    • Dans[8] les colonies de l’Amérique du Nord, réunies depuis 1664 sous la domination britannique, la vie communautaire juive recommença vers 1680 avec la tenue d’offices réguliers et l’achat de cimetières à New York. Le groupe qui ne dépassa guère le nombre de vingt familles jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, s’organisa vers 1706 en communauté sous le nom de Shearit Israël (Reste d’Israël), et consacra en 1730 une petite synagogue.
    1671newAmsterdam

    La dernière grande puissance musulmane qui pouvait encore rivaliser avec l’Occident vient de perdre une bataille décisive.

    L’empire[2] Ottoman a tenté d’attaquer Vienne en 1683, sa défaite est cuisante et marque le début du déclin de la puissance turque en Europe. Les Européens s’unissent en une Sainte Ligue et le Turc est encore vaincu, en 1696 par les Russes, en 1697 par l’Autriche. Pour la première fois, l’Empire ottoman est contraint de signer un traité défavorable. À Karlowitz, en 1699, il perd la Podolie, l’Ukraine, la Morée grecque et la Hongrie. La Sublime Porte est encore puissante, mais désormais, ses armées n’attaquent plus, elles se défendent.

    Les Hofjuden (« Juifs de Cour »)

    Après les effets dévastateurs de la guerre de Trente ans, les Princes Allemands avaient incité les Juifs à repeupler les villes :

    • Les pays germaniques[10] sortirent de la paix de Westphalie (1648) exsangues, ruinés et très affaiblis politiquement, puisque divisés en trois cents principautés et États différents. Le pouvoir reposait désormais entre les mains des princes absolutistes, soucieux de rebâtir leur pays et leur économie. Ceux-ci allaient faire appel aux Juifs, précieux contribuables et sujets entreprenants aptes à stimuler le commerce et l’industrie.
    • Ainsi, le prince électeur éclairé Karl Ludwig du Palatinat avait observé le rôle important joué par les Juifs portugais dans la construction de la prospérité des Pays-Bas. Il invita donc les Juifs à s’installer à Mannheim. […] De même, le Grand Électeur Frédéric-Guillaume de Brandebourg autorisa cinquante familles chassées d’Autriche à s’installer à Berlin en 1671. Alors qu’aux XVe et XVIe siècles les Juifs avaient été refoulés dans les campagnes (seules les villes de Fürth, Francfort-sur-le-Main, Halberstadt, Worms, Prague et Vienne possédaient en 1648 des communautés juives établies), au siècle suivant on assista au rétablissement de nombreuses communautés urbaines, dont Dresde, Kassel, Hanovre, Stuttgart, Bayreuth, Magdebourg, Halle et Breslau.

    Ce retour des Juifs, pouvant être comparé sur le plan économique à ce qui s’était produit dans les Provinces Unies, n’est toutefois pas accompagné de la même ouverture d’esprit. L’antisémitisme reste de rigueur, des mesures d’exception sont toujours appliquées aux Juifs en Autriche et dans certaines villes allemandes, terreau fertile vraisemblable aux événements du vingtième siècle.

    Dans ces communautés naissantes ou plutôt renaissantes, certains juifs jouent un rôle particulier, ce sont les Hofjuden ou « Juifs de Cour » qui ne sont pas en particulier étrangers à la défaite turque contre Vienne en 1683 :

      • La période[3] 1650-1750 vit le développement des Juifs de cour, lesquels avaient déjà fait leurs preuves en tant que pourvoyeurs des armées pendant la guerre de Trente ans. L’État absolutiste, fondé sur l’idéologie mercantiliste, tente de mettre en place une économie monétariste qui faisait appel au crédit pour stimuler le développement commercial et industriel. Seuls les Juifs, par ailleurs écartés de la terre et des métiers, avaient la mobilité, l’entregent, et l’esprit d’initiative pour réunir les fonds et établir les réseaux d’affaires nécessaires à une telle entreprise.
      • Ils s’imposèrent donc, sous le titre de « Hofjude » ou « Hoffaktor », d’abord dans l’approvisionnement des cours princières baroques, qui rivalisaient entre elles dans l’imitation de la cour de Louis XIV, en joyaux, en épicerie fine d’importation et en tissus d’apparat. Mais leur responsabilité pouvait s’étendre à presque toute la gestion de l’État, dans laquelle ils secondaient le prince : ils furent donc munitionnaires, agents financiers ou collecteurs d’impôts, chargées de l’achat des métaux précieux pour la frappe de la monnaie, investis de missions diplomatiques, pionniers de l’industrie capitaliste naissante.
      • Le plus célèbre des Juifs de cour fur Samuel Oppenheimer (1630, 1703) à Vienne. Déjà jeté en prison après que le Trésor ait été incapable de régler une dette de 200 000 florins contractée pour le financement de la guerre de l’Autriche contre la France (1673-1679), il proposa pourtant de se charger seul de l’approvisionnement logistique des armées autrichiennes dans la guerre contre la Turquie. Les Turcs assiégeant Vienne, il offrit ses services au prix le plus bas, exigeant de l’État le règlement de sa créance avant de livrer cinq mille tonnes de farine, et du fourrage pour les chevaux, aux garnisons en détresse. Fort d’un réseau de fournisseurs dans toute l’Europe, il envoya munitions et artillerie par des radeaux qui descendaient le Danube, transporta l’armée de Hongrie vers Cracovie et des régiments de cavalerie de Brunswick en Bohème, achemina vers Buda assiégée poudre et provisions, vêtements et munitions, draps et alcools.
      • Soutenu par Eugène de Savoie et le margrave Louis de Bade, il fut à nouveau appelé à la rescousse lors de l’invasion du Palatinat par Louis XIV en 1688. Alors que le cardinal Kollonitsch, antisémite (instigateur de l’expulsion des Juifs de Vienne) et anti-protestant, nommé responsable des finances de l’empire, tentait par de sinistres intrigues de l’évincer, Oppenheimer se porta encore au secours du pays dans la guerre de Succession d’Espagne.
      • L’État autrichien lui devait des millions, et il avait perdu en grande partie son crédit auprès des fournisseurs. Sa demeure fut saccagée par la foule en 1700, et il fut plusieurs fois emprisonné. Pourtant aucun revers de fortune n’ébranla sa fidélité envers la maison de Habsbourg, qui à sa mort en 1703, refusa d’honorer sa dette envers son fils Emmanuel.

      La fidélité des Hofjuden

      D’autres Juifs[4] de Cour auront des parcours similaires, comme le « Juif Süss » (Joseph Oppenheimer, 1698-1738) qui finit sa vie en prison puis pendu refusant le baptême. Leffmann Behrens aida Frédéric Auguste, électeur de Saxe, à obtenir le trône de Pologne après avoir aidé son père Ernest Auguste à obtenir le titre d’Électeur en 1692. Ces Juifs de cour, malgré leur réussite, malheureusement souvent passagère, ne rompent pas leur attache avec leur religion et leurs coreligionnaires :

      • Il faut[5] remarquer que les Juifs de Cour ne cherchent à aucun moment à tirer parti de leur statut privilégie pour s’éloigner de leur religion ou de leur communauté. Autorisés à avoir leur propre rabbin même lorsque leur lieu de résidence est interdit aux juifs, ils ne songent nullement à se convertir profitant même souvent de leur statut exceptionnel pour solliciter des autorisations de séjour plus généreuses pour leurs coreligionnaires. Les communautés juives de Leipzig, Hanovre, Cassel, Breslau, Schwerin et Stuttgart en sont ainsi bénéficiaires. Samson Wertheimer et Behrend Lehman, juifs de cour en Autriche et en Saxe, sont des talmudistes réputés.
        • Josef Süss Oppenheimer a peut-être aimé le luxe et les femmes, il n’en demande pas moins, avant son exécution, qu’une grande partie de sa fortune serve à la construction de synagogues. Dans sa prison, il a  déclaré au pasteur : « Je suis un juif et je resterai un juif. Je ne me ferai pas chrétien, même pour devenir empereur. »

        La haute position sociale obtenue par les Juifs de Cour et leur attachement à leur communauté et à leur judaïsme illustrent le contenu du psaume de cette génération :

        1. Cantique des degrés. De David. Seigneur, mon cœur n’est pas gonflé d’orgueil, mes yeux ne sont pas altiers. Je ne recherche point de choses trop élevées pour moi, au-dessus de ma portée.
        2. Au contraire, j’ai apaisé et fait taire mon âme : tel un enfant sevré, reposant sur le sein de sa mère, tel un enfant sevré, mon âme est calme en moi.

        Lumières et faux Messie

        Académie_des_Sciences_1698 annote

        La fin du règne de Louis XIV qui correspond à cette génération initialise le Siècle des lumières visant à faire progresser les connaissances en se basant sur le développement des sciences et de la philosophie en combattant l’obscurantisme religieux, principalement chrétien. Ce mouvement aura son équivalent du côté judaïsme par la Haskalah prônant l’intégration des communautés juives, principalement ashkénazes, au sein des sociétés européennes. Ce mouvement qui sera réellement initialisé en milieu du XVIIIe siècle s’opposera au pouvoir des autorités religieuses juives traditionnelles. Cela sera facilité par le discrédit de ces autorités qui ont largement cautionné le mouvement messianique de Sabbatai Zevi qui a encore des conséquences à la présente génération. La déception engendrée par le Sabbataïsme continue à provoquer des conversions à l’Islam ou au christianisme voire à une sorte d’athéisme. Les élites cultivées se tournent vers les nouveaux courants philosophiques n’apportant plus crédit à la hiérarchie rabbinique.

        Un des derniers mouvements désespéré lié au Sabbataïsme est un vaste mouvement d’aliyah:

        • En 1700[14] se produit un événement d’apparence mineure mais aux conséquences considérables : l’arrivée en Erets Israël d’un millier de personnes environ, venant d’Europe centrale et orientale, autour de Juda Hassid.
        • C’est la première fois que se réalise, en un groupe, une alya aussi importante. Jusque-là, et depuis l’époque d’Ezra, les immigrants sont toujours arrivés par familles, ou par quelques dizaines en même temps. Quand au début du XIIIe siècle, environ trois cents personnes sont arrivées ensemble en Terre sainte, c’était déjà un événement. Ici le groupe est composé au départ de mille cinq cents personnes. Cinq cents environ meurent en route. On ne connaît pas, avant la fin du XIXe siècle, d’autre exemple où tant d’olim soient arrivés ensemble en Erets Israël. […]
        • La motivation idéologique de cette alya importante a été une attente messianique fiévreuse. Juda Hassid, aussi bien que Hayim Malakh, son second, sont des sabbatiens. Le Messie que Sabbatai Tsevi a incarné, ou annoncé, ne saurait tarder à apparaître, probablement en 1706, quarante ans après sa disparition puisque c’est ainsi qu’ils appellent sa conversion à l’islam. Comme il apparaîtra en Erets Israël, il faut être là-bas pour l’accueillir, après avoir fait toutes les pénitences et les jeûnes nécessaires pour se purifier.

        Cette alya grossit la communauté juive de Jérusalem mais le Messie ne viendra pas. Les traces du Sabbataïsme ont pour la plupart été détruites des archives rabbiniques afin d’effacer les traces d’une complicité induite de l’élite religieuse du judaïsme:

        • Jamais[15], depuis la destruction du Temple de Jérusalem, un mouvement messianique ne parvint à s’exprimer avec une telle intensité, et à éclater dans la réalité du monde hébraïque avec une telle force et un tel écho, un véritable psychodrame collectif difficile à cerner et, aujourd’hui encore, un mystère difficile à éclaircir parce qu’il se nourrissait de secrets mystiques, de symboles ésotériques, de spéculation abstraite, et qu’il était l’aboutissement d’études cabalistiques raffinées ; parce qu’aussi, après la chute, quand la désillusion suivit l’espérance, un rejet, violent, entier et compréhensible, naquît et se concrétisa par la destruction systématique de tout – écrits, documents, lettres – ce qui se référait au mouvement controversé de Shabbetaï Zevi, le messie qui trahit.

        Les effets du mouvement sabbatiens ont été dévastateurs pour l’espérance juive:

        • Le mouvement[16] messianique avait brûlé toutes les énergies, toutes les imaginations, toutes les passions d’Israël. Hanna Arendt a écrit:
        • Au milieu du XVIIe siècle, quand ils s’apprêtaient à suivre en Palestine le soi-disant « messie » Sabbatai Zevi, les Juifs étaient sûrs que leur espérance ultime en une ère messianique était sur le point de se réaliser. Jusqu’au temps de Sabbatai Zevi, les Juifs avaient été capables de concilier leurs affaires communes avec une politique qui n’existait que dans le royaume de l’imagination : le souvenir d’un passé lointain et l’espérance d’un lointain futur. Avec le mouvement de Sabbatai Zevi, ces souvenirs et ces espérances séculaires culminèrent en un moment unique, héroïque. Ses effets catastrophiques mirent un terme – peut-être pour toujours – à la période où la seule religion pouvait fournir aux Juifs une structure solide satisfaisant leurs exigences politiques, spirituelles et quotidiennes. La désillusion qui suivit empêche encore aujourd’hui les Juifs de trouver dans leur religion les moyens adéquats pour juger des événements contemporains et les affronter, qu’ils soient politiques ou d’une autre nature.
        • Un désarroi idéologique prévalut que seule l’émergence du sionisme, parviendra à guérir en partie. Hanna Arendt continue :
        • Perdant leur foi en un début divin et en une fin ultime de l’histoire, les Juifs perdirent leur guide à travers le désert des faits nus ; car, quand l’homme est privé de tous les moyens d’interprétation des événements, tout sens de la réalité l’abandonne. Le présent auquel les Juifs durent faire face après le désastre de Sabbatai Zevi était le désordre d’un monde désormais privé de sens, où, par conséquent, les Juifs ne pouvaient plus trouver une place.

        Ainsi si l’espoir messianique fait partie des attentes du judaïsme, il ne doit pas en être le but absolu qui doit rester la confiance directe en l’Éternel comme conclut le psaume de cette génération :

        1. Qu’Israël mette son attente en l’Éternel, désormais pour l’éternité.
        • Cette génération fait partie de la 3ème garde de la nuit (générations 99 à 147).
        • Elle est donc associée à une malédiction du Deutéronome (malédictions numérotées 50 à 147 en continuité avec celles du Lévitique).
        • En effet les 2ème et 3ème gardes de la nuit sont celles du long exil des Juifs hors de leur terre et sans Temple à Jérusalem et donc sans service du Temple (défini dans le Lévitique). Le Deutéronome est une « redite » des lois adaptée à l’exil puisque ne reprenant pas les lois associées au service du Temple.

        Cette génération voit les derniers espoirs messianiques liés à Sabbatai Zevi s’évanouir. Et avec eux disparaît l’espoir d’un sauveur pour la majorité de la communauté juive.

        La génération 131 de la nuit est sous l’emprise de la malédiction 95 du Deutéronome:

        1. (et) tu n’auras pas de sauveur,

        Paul David

        [1] (Sous la direction de) Jean Delumeau : « Histoire du monde, de 1492 à 1789 ». Chapitre : « La traite des noirs ». (p. 342 à 345).

        [2] (Sous la direction de) Jean Delumeau : « Histoire du monde, de 1492 à 1789 ». Chapitre : « La décadence de l’Empire Ottoman ». (p. 333).

        [3] (dirigé par) Jean Baumgarten : « Mille ans de cultures ashkénazes ». Chapitre de Delphine Bechtel : « Les Juifs en Allemagne et en Autriche à l’ère de l’absolutisme ». (p. 104-105).

        [4] D’après : (dirigé par) Jean Baumgarten : « Mille ans de cultures ashkénazes ». Chapitre de Delphine Bechtel : « Les Juifs en Allemagne et en Autriche à l’ère de l’absolutisme ». (p. 105).

        [5] Roland Charpiot : « Histoire des Juifs d’Allemagne ». Chapitre : « La société juive en crise dans l’Allemagne des XVIIe et XVIIIe siècles ». (ce passage cite Samuel Trigano). (p. 46/47)

        [8] Carsten L. Wilke : « Histoire des Juifs portugais ». (p. 178/179)

        [10] (dirigé par) Jean Baumgarten : « Mille ans de cultures ashkénazes ». Chapitre de Delphine Bechtel : « Les Juifs en Allemagne et en Autriche à l’ère de l’absolutisme ». (p. 101).

        [14] Renée Neher-Bernheim : « La vie juive en Terre Sainte, 1517-1918 ». (p.113)

        [15] Riccardo Calimani : « L’errance juive ». Chapitre 19 : « Shabbetaï Zevi, le Messie qui trahit ». (p. 319)

        [16] Riccardo Calimani : « L’errance juive ». Chapitre 19 : « Shabbetaï Zevi, le Messie qui trahit ». (p. 336,337)