Résumé:

Cette génération est celle des années 1070 à 1090.

Suivant notre comptage, cette génération est la génération 101 associée au psaume 101. C’est dans ce psaume 101 que nous retrouvons donc une illustration des faits de cette génération.

En Espagne, la lente reconquête chrétienne se poursuit profitant de la rivalité des taifas, les royaumes issus de l’implosion du califat de Cordoue en 1031. Les Seldjoukides, Une nouvelle force venue d’Asie Centrale émerge au Moyen-Orient et s’empare de Bagdad en 1055. L’empire Byzantin menacé entre autres par cette nouvelle force se replie sur lui-même facilitant ainsi l’émergence de l’Europe prête à dominer le monde. Guillaume le Conquérant, qui est devenu Duc de Normandie à huit ans en 1035 s’empare de la couronne d’Angleterre en 1066, ce qui marque la véritable naissance de l’Angleterre.

Dans cette nouvelle Europe en pleine gestation, en attendant son accouchement douloureux à la prochaine génération, les Juifs vivent une période d’expansion intellectuelle. En Espagne, à l’ombre de la croix comme sous la domination du croissant, princes musulmans et rois chrétiens n’hésitent pas à confier responsabilités et pouvoirs à des Juifs. Ils pouvaient se livrer librement à la culture des sciences et de la poésie. Après la mort de Samuel ibn Nagrela et d’Ibn Gabirol, la poésie, l’exégèse, la linguistique et la philosophie, tout en ayant de zélés partisans, cèdent le pas à l’étude du Talmud.

Cette résurgence du Talmud correspond également à la seconde partie de la vie de Rachi qui s’installe à Troyes en 1067 et fonde une école Talmudique en 1070 attirant de nombreux élèves de toute l’Europe. Cette éclosion d’un judaïsme nouveau basé sur l’étude se fait en parallèle d’une mutation profonde de la société Juive en Europe.

À partir de la fin du Xe siècle, les Juifs abandonnent leurs exploitations agricoles. En même temps s’observe leur migration vers la ville. Auparavant les Juifs, dont beaucoup étaient ruraux ne partageaient par forcément les mêmes quartiers et étaient souvent installés au milieu des populations non juives.

Sur beaucoup de points, le XIe siècle est capital dans l’histoire des Juifs. Il l’est aussi sur le plan économique.

Il ne faut pas s’étonner de voir les Juifs qui accourent maintenant vers les villes s’adonner de préférence au commerce. Rudiger, évêque de Spire (mort en 1090), les attire vers sa ville dont il veut assurer l’extension et l’essor en leur octroyant, en 1084, un statut privilégié. Statut inspiré des lettres de protection de Louis le Pieux. Mais, tandis que ces lettres de protection étaient accordées à des marchands juifs isolés, le statut actuel concerne toute une communauté juive où les marchands seront désormais la majorité.

L’installation des Juifs dans les villes s’accompagne de l’émergence de lieux de cultes, bravant les tentatives d’interdiction de la part de l’Église depuis de nombreux siècles. C’est le temps des synagogues, nombreuses sont alors construites à cette époque.

Le rassemblement des Juifs dans les villes qui émergent à l’Est, et une certaine cohabitation encore pacifique avec les autorités ecclésiastiques facilitent les discussions théologiques entre Juifs et Chrétiens. Discussions en apparence détendues. Ce qui semble alors n’être qu’un jeu intellectuel aux Juifs deviendra une arme redoutable que les chrétiens utiliseront contre les Juifs dans les générations à venir.

En 1071, Jérusalem est prise par les Seldjoukides qui massacrent sa population (à forte majorité arabe) et rendent alors impossible les pèlerinages chrétiens en Terre sainte. Pendant que les Juifs semblent pouvoir s’installer tranquillement dans les nouvelles agglomérations d’Europe, l’invasion Seldjoukide est annonciatrice de la catastrophe prochaine.

Les musulmans en s’attaquant une deuxième fois au Christianisme à Jérusalem au cours de ce siècle donnent le départ à une véritable guerre de religion entre Chrétiens et Musulmans, alors que depuis la conquête arabe, la lutte entre les deux camps était principalement politique. Jérusalem en est maintenant l’enjeu principal. Pendant de longues générations, Jérusalem changera sans cesse de main, les Juifs faisant souvent les frais de chacune de ses conquêtes.

Développement:

Europe

En Espagne, la lente reconquête chrétienne se poursuit profitant de la rivalité des taifas, les royaumes issus de l’implosion du califat de Cordoue en 1031. L’empire byzantin subit de son côté, la poussée des forces turques récemment islamisées.

Pendant la deuxième garde de la nuit, l’Islam et la Chrétienté se sont développés et se sont combattus mais toujours sur fond de rivalité territoriale ou politique. Les Juifs au milieu de ces deux forces ont subi des dégâts collatéraux à ces conflits, mais en absence de réel conflit religieux.

La troisième garde de la nuit qui a commencé deux générations auparavant et qui coïncide avec la chute de Cordoue et le signal de départ de la reconquête chrétienne en Espagne change la nature des combats entre monde musulman et chrétien, le combat politique se transforme en combat idéologique et religieux, croisades du côté chrétien, jihad du côté musulman. Les Juifs pris en étau entre ces deux mondes en sont les principales victimes.

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En Espagne, les signes de la reconquête se précisent. Dans le même temps, sur le plan religieux, la reconquête se double d’un changement radical du Christianisme espagnol en prélude du basculement de l’Espagne de l’Orient musulman vers l’Occident Chrétien, sans impact pour la période qui nous concerne pour les Juifs vivant en terre chrétienne.

Les Seldjoukides, Une nouvelle force venue d’Asie Centrale émerge au Moyen-Orient et s’empare de Bagdad en 1055. L’empire Byzantin menacé entre autres par cette nouvelle force se replie sur lui-même facilitant ainsi l’émergence de l’Europe prête à dominer le monde. L’affaiblissement de Byzance profitera une nouvelle fois à l’expansion de la république de Venise.

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Dans le même temps, Guillaume le Conquérant, qui est devenu Duc de Normandie à huit ans en 1035 s’empare de la couronne d’Angleterre en 1066, ce qui marque la véritable naissance de l’Angleterre, venant ainsi ajouter à l’expansion de l’Europe en ce début de la troisième garde de la nuit. Il fera[1] écho aux requêtes du pape Grégoire VIII réclamant de limiter le pouvoir des Juifs (cette requête visait surtout l’Espagne Chrétienne, mais sans succès), en défendant aux Juifs de posséder des serfs chrétiens et d’engager des nourrices chrétiennes.

Expansion intellectuelle dans le judaïsme

Dans cette nouvelle Europe en pleine gestation, en attendant son accouchement douloureux à la prochaine génération, les Juifs vivent une période d’expansion intellectuelle.

En Espagne, l’épisode sanglant de Grenade n’a pas réellement remis en cause la cohabitation en Espagne :

  • Troublés[2] un instant dans leur sécurité par les désordres de grenade, les Juifs d’Espagne se remirent rapidement de cette alerte. Cette persécution fut, du reste, un fait isolé. Les rois et les émirs des autres parties de l’Espagne continuaient à appeler à leur cour des Juifs habiles et intelligents, à leur confier la direction des affaires et à laisser à la population juive les mêmes droits qu’à leurs autres sujets. À l’exemple des princes musulmans, les rois chrétiens nommaient également des Juifs aux fonctions publiques et utilisaient leur intelligence, leur activité et leur dévouement. Les Juifs ne perdirent donc rien de leur influence, au début, par suite de l’affaiblissement progressif des États musulmans et de la prépondérance de plus en plus grande de l’élément chrétien. À l’ombre de la croix comme sous la domination du croissant, ils pouvaient se livrer librement à la culture des sciences et de la poésie. Il est à remarquer, néanmoins, qu’après la mort de Samuel ibn Nagrela et d’Ibn Gabirol, la poésie, l’exégèse, la linguistique et la philosophie, tout en ayant de zélés partisans, durent céder le pas à l’étude du Talmud. C’est surtout la partie dialectique du Talmud qui fut remise en honneur et cultivée de nouveau avec ardeur en Espagne, en Afrique et en France.

Les Juifs plus urbains

Cette résurgence du Talmud correspond également à la seconde partie de la vie de Rachi qui s’installe à Troyes en 1067 et fonde une école Talmudique en 1070 qui attire de nombreux élèves de toute l’Europe. Cette éclosion d’un judaïsme nouveau basé sur l’étude se fait en parallèle d’une mutation profonde de la société Juive en Europe. Auparavant les Juifs, dont beaucoup étaient ruraux ne partageaient par forcément les mêmes quartiers et étaient souvent installés au milieu des populations non juives. Le modelage urbain en Europe entamé au XIe siècle concerne aussi les Juifs :

  • Sur beaucoup[3] de points, le XIe siècle est capital dans l’histoire des Juifs. Il l’est aussi sur le plan économique. À partir de la fin du Xe siècle, nous pouvons observer l’abandon par les Juifs de leurs exploitations agricoles. Les actes qui jusque-là nous avaient montré les Juifs acquéreurs des terres, nous les montrent désormais vendeurs. En même temps s’observe leur migration vers la ville. Il ne faut pas s’étonner de voir les Juifs qui accourent maintenant vers les villes s’adonner de préférence au commerce. Rudiger, évêque de Spire (mort en 1090), les attire vers sa ville dont il veut assurer l’extension et l’essor en leur octroyant, en 1084, un statut privilégié. Statut inspiré des lettres de protection de Louis le Pieux. Mais, tandis que ces lettres de protection étaient accordées à des marchands juifs isolés, le statut actuel concerne toute une communauté juive où les marchands seront désormais la majorité.
  • Peu d’années plus tard, Henri IV octroie à son tour un privilège aux Juifs de Spire où aussi bien l’inspiration du modèle des lettres de protection de Louis le Pieux que l’activité commerciale des Juifs de cette ville seront encore plus marquées. Vers la même époque, il accorde aux Juifs de Worms, un statut qui en gros est parfaitement pareil.

De nouvelles synagogues

L’installation des Juifs dans les villes s’accompagne de l’émergence de lieux de cultes, bravant les tentatives d’interdiction de la part de l’Église depuis de nombreux siècles :

  • Suivant[4] l’expansion germanique vers l’Est, les Juifs s’établissent en nombre particulièrement appréciable dans les villes de commerce. Ils n’ont certainement pas renoncé à installer partout un lieu de prières. Mais, ont-ils peut-être contourné la loi en remplaçant la synagogue trop voyante par la modeste salle de prières, la « schola », « Schul » ? L’une ou l’autre servent à des besoins différents, l’une et l’autre se trouvent dans la communauté juive. À Ratisbonne, où la présence des Juifs est attestée pour la première fois en 981 seulement, il y a vers 1035-1037 déjà plusieurs synagogues et « scholae ». La situation a dû être sensiblement pareille dans les florissantes juives de Spire et de Worms.

En ce début de la troisième garde de la nuit, les Juifs se rassemblent en communautés structurées. Cette génération marquée par de grands intellectuels Juifs tels Rachi, aussi bien en Espagne qu’en Europe chrétienne, est marquée par une nouvelle phase de l’étude juive qui imprégnera les futures générations. Ceci est matérialisé par la création de synagogues et de lieux de prières. Dans ces maisons de prières, le judaïsme pourra se renforcer et résister aux tempêtes qui secoueront l’Europe.

C’est cette évolution de la foi juive que le début du psaume de cette génération résume :

  1. De David, Psaume. Je veux chanter la bonté et la justice ; à Toi, Éternel, j’adresse mon cantique.
  2. Je veux m’appliquer à reconnaître le droit chemin (quand viendras-Tu à moi) suivre la droiture de mon cœur dans l’enceinte de ma maison.

Le rassemblement des Juifs dans les villes qui émergent à l’Est, et une certaine cohabitation encore pacifique avec les autorités ecclésiastiques facilitent les discussions théologiques entre Juifs et Chrétiens. Discussions en apparence détendues.  Ce qui semble alors n’être qu’un jeu intellectuel aux Juifs deviendra une arme redoutable que les chrétiens utiliseront contre les Juifs dans les générations à venir. S’il est vraisemblable que les arguments développés par les chrétiens lors de ces joutes oratoires sont loin de pouvoir convaincre les Juifs, les comptes-rendus a posteriori de celles-ci sont évidemment plus en faveur des chrétiens et serviront le combat idéologique de ceux-ci envers les Juifs :

  • Les discussions[5] religieuses étaient-elles un moyen de mission ? Si on en juge d’après les résultats obtenus, elles le furent très peu, si on en juge d’après l’intention des contradicteurs, des contradicteurs chrétiens surtout, il s’entend, elles devaient l’être. […] C’est dans l’espoir de les gagner par ce moyen à la foi catholique, que les Chrétiens entament des discussions avec des Juifs, discussions qui naissent partout, « sur les places publiques, dans les maisons privées ». […] quand, en 1010, Audouin, évêque de Limoges, veut obtenir la conversion des Juifs de sa ville, il croit en effet que les docteurs catholiques, en entamant des discussions avec les Juifs, pourront les amener ainsi à la croyance. Et encore vers 1068-1072, Pierre Damien croit en l’utilité de ces discussions. Selon le désir de son correspondant Honestus, il compose une espèce de manuel, pour servir aux chrétiens dans ce genre de rencontres. Mais ils ne doivent pas y aller, recommande-t-il, pour y rechercher de la vaine gloire, mais uniquement s’il y a l’espoir de provoquer un mouvement vers la conversion dans l’âme de l’adversaire. Gilbert Crispin, vers la fin du XIe siècle, semble animé d’un pareil espoir. […] Quand Gilbert Crispin couche sur le parchemin les péripéties de ses discussions religieuses, il pense que son compte-rendu pourra être utile à d’autres. […] Les autres à qui, par la suite, ce compte-rendu pourrait être utile, ce sont, sans aucun doute, les contradicteurs chrétiens dans des futures discussions avec des Juifs. Les arguments proférés par Gilbert Crispin pourront leur servir.

Le texte rédigé par Gilbert Crispin comme tous ceux qui relatent de telles joutes oratoires entre Juifs et Chrétiens font l’objet de versions successives dans le temps visant à rendre évidente la victoire du débatteur chrétien contre le Juif.

C’est cette nouvelle arme que la suite du psaume de cette génération combat :

  1. Je ne tolérerai, sous mes yeux, rien d’indigne, je déteste les agissements des pervers : rien de commun entre eux et moi !
  2. Tout cœur astucieux doit rester loin de moi ; le mal, je ne veux pas le connaître.
  3. Quiconque, dans l’ombre, calomnie son prochain, je l’anéantirai. Des yeux hautains et un cœur enflé d’orgueil, je ne puis les supporter.

En 1071, Jérusalem est prise par les Seldjoukides qui massacrent sa population (à forte majorité arabe) et rendent alors impossible les pèlerinages chrétiens en Terre sainte. Pendant que les Juifs semblent pouvoir s’installer tranquillement dans les nouvelles agglomérations d’Europe, l’invasion Seldjoukide est annonciatrice de la catastrophe prochaine.

Les musulmans en s’attaquant une deuxième fois au Christianisme à Jérusalem au cours de ce siècle donnent le départ à une véritable guerre de religion entre Chrétiens et Musulmans, alors que depuis la conquête arabe, la lutte entre les deux camps était principalement politique. Jérusalem en est maintenant l’enjeu principal. Pendant de longues générations, Jérusalem changera sans cesse de main, les Juifs faisant souvent les frais de chacune de ses conquêtes.

Mais aucun de ces conquérants ne pourra conserver cette ville celle-ci devant redevenir à la fin de cette troisième garde de la nuit la capitale de la terre promise aux Juifs. C’est le matin (l’aurore) qui marquera ces temps.

C’est la signification de la fin du psaume de cette génération :

  1. J’ai les regards tournés vers les hommes loyaux du pays, pour les faire demeurer avec moi ; celui qui suit le droit chemin, je l’attacherai à mon service.
  2. Mais personne ne séjournera dans ma maison, qui agit avec fourberie ; celui qui débite des mensonges ne subsistera pas devant mes yeux.
  3. Chaque matin, j’extirperai tous les impies du pays, afin de faire disparaître de la cité divine tous les artisans d’iniquité.
  • Cette génération fait partie de la 3ème garde de la nuit (générations 99 à 147).
  • Elle est donc associée à une malédiction du Deutéronome (malédictions numérotées 50 à 147 en continuité avec celles du Lévitique).
  • En effet les 2ème et 3ème gardes de la nuit sont celles du long exil des Juifs hors de leur terre et sans Temple à Jérusalem et donc sans service du Temple (défini dans le Lévitique). Le Deutéronome est une « redite » des lois adaptée à l’exil puisque ne reprenant pas les lois associées au service du Temple.

Cette troisième[7] garde de la nuit est marquée par de grandes épidémies, toutes dénommées pestes.

Parmi celles-ci, une épidémie qui n’est pas d’origine microbienne : l’ergotisme, appelé alors « feu sacré » ou « feu des ardents » ou encore « feu de saint Antoine ».

L’ergotisme était dû à la consommation de seigle ergoté, c’est-à-dire de seigle contaminé par un champignon. Les symptômes sont très marquants : les membres postérieurs se nécrosent, ce qui donne l’impression que le sujet brûle de l’intérieur. Cette maladie est recensée pour la première fois au IXe siècle puis en 945 lors des invasions normandes. Les épidémies les plus marquantes arrivèrent à la fin de cette génération de 1085 à 1090. Des pèlerinages ont lieu sur les reliques de Saint Antoine (ramenées d’Égypte en 1070) provoquant des guérisons miraculeuses en fait dues à l’arrêt de l’ingestion du seigle ergoté.

La génération 101 de la nuit est sous l’emprise de la malédiction 103 du Deutéronome:

  1. L’Éternel te frappera de mauvais ulcères sur les genoux, et les cuisses,

Paul David

[1] Suivant : Henri Graetz : « HISTOIRE DES JUIFS / TROISIÈME PÉRIODE — LA DISPERSION ». Deuxième époque — La science et la poésie juive à leur apogée. Chapitre III — Les cinq Isaac et Yitshaki — (1070-1096).  (Extrait du site web : «histoiredesjuifs.com »)

[2] Henri Graetz : « HISTOIRE DES JUIFS / TROISIÈME PÉRIODE — LA DISPERSION ». Deuxième époque — La science et la poésie juive à leur apogée. Chapitre III — Les cinq Isaac et Yitshaki — (1070-1096).  (Extrait du site web : «histoiredesjuifs.com »)

[3] Bernhard Blumenkranz : « Juifs et Chrétiens dans le monde occidental, 430-1096 ».  (p. 21)

[4] Bernhard Blumenkranz : « Juifs et Chrétiens dans le monde occidental, 430-1096 ».  Chapitre « La déchéance légale ». (p. 314)

[5] Bernhard Blumenkranz : « Juifs et Chrétiens dans le monde occidental, 430-1096 ».  Chapitre « La concurrence missionnaire ». (p. 68-69)

[7] Sources Web diverses dont : pedagogie.ac-toulouse.fr, fr.wikisource.org, www.cosmovisions.com