Résumé:

Cette génération est celle des années 530 à 550 après JC.

Suivant notre comptage, cette génération est la génération 74 associée au psaume 74. C’est dans ce psaume 74 que nous retrouvons donc une illustration des faits de cette génération.

Pendant cette génération, simultanément, deux grands personnages accèdent au règne des deux grandes puissances d’orient et d’occident de l’époque: Byzance et la Perse. Ainsi Justinien 1er à Byzance et Khosrô 1er en Perse. Ces deux monarques, bien qu’appelés à s’affronter à diverses reprises consolident politiquement et économiquement leurs empires respectifs.

Une émeute au début du règne de Justinien cause des ravages à Constantinople ; en particulier, Sainte Sophie est incendiée et détruite. Sa gestion de la crise met fin aux turbulences de l’empire augurant d’un règne stable.

En symbole de ce règne, Sainte Sophie est reconstruite. Les nouvelles églises et cathédrales se doivent de marquer la suprématie de la nouvelle religion par rapport au judaïsme, elles se doivent donc de surpasser le symbole de celle-ci, le Temple de Salomon. Justinien, pénétrant pour la première fois dans l’édifice reste un long moment silencieux avant de murmurer : « Salomon, je t’ai surpassé ».

Pendant que le Christianisme crée un écrin de choix à ses emblèmes, ceux du Judaïsme poursuivent leur odyssée dans une certaine indifférence. En 534, à Constantinople, pour célébrer la victoire sur les Vandales, une procession a lieu avec le trésor de guerre. Cela comprend la Ménorah dont Titus s’était emparé en l’an 71 au Temple de Jérusalem afin de l’emporter à Rome. Genséric l’y avait prise en 455 pour l’emporter à Carthage.

Cette génération 74 est particulière, car elle est à la fois la génération médiane de la deuxième garde de la nuit (générations 50 à 98) et de l’ensemble des 3 gardes de la nuit (générations 1 à 147).

Pendant la première moitié de la nuit (générations 1 à 73/74), le royaume Juif a été disloqué, le temple a été détruit deux fois et le peuple Juif s’est enfoncé dans l’exil. Dans le même temps, le monde antique s’est écroulé, les empires grecs et romains font désormais partie du passé.

La seconde moitié de la nuit (générations 74/75 à 147) s’ouvre sur le nouveau partage du monde. D’un côté l’occident chrétien qui met en place son organisation, de l’autre l’orient où la Perse qui servira bientôt de terreau à l’expansion musulmane. Ce nouveau monde qui naît est loin d’être prometteur pour les Juifs: que ce soit par les nouvelles législations chrétiennes ou par le statut de dhimmi, les Juifs seront cantonnés à un statut de paria.

Développement:

Justinien 1er et Khosrô 1er

Pendant cette génération des années 530 à 550 après JC, simultanément, deux grands personnages accèdent au règne des deux grandes puissances d’orient et d’occident de l’époque: Byzance et la Perse.

Ainsi Justinien 1er (qui règne de 527 à 565) accède au pouvoir à Byzance

Khosrô 1er (qui règne de 531 à 579) accède au pouvoir en Perse.

Ces deux monarques, bien qu’appelés à s’affronter à diverses reprises consolident politiquement et économiquement leurs empires respectifs.

Khosrô 1er entreprend un grand travail de reconstruction des infrastructures de l’empire, réorganise l’armée et rend la « fiscalité » plus juste et plus efficace. La politique envers les Juifs comme envers les chrétiens marque un certain apaisement par rapport aux excès de son prédécesseur.

Justinien[1] avait déjà en 519, sous le règne de Justin 1er, œuvré à la réunification des Églises de l’ancienne et de la nouvelle Rome (Rome et Byzance).

Avec l’aide de Tribonien (dès 529), il s’attelle à la refonte du droit romain. Une émeute au début de son règne (532) cause des ravages à Constantinople ; en particulier, Sainte Sophie est incendiée et détruite. La révolte est finalement matée dans le sang, Justinien réforme lui aussi la « fiscalité », une des sources de la révolte.

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Sa gestion de la crise met fin aux turbulences de l’empire augurant d’un règne stable pour Justinien. En symbole de ce règne, Sainte Sophie est reconstruite.

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Cette stabilité intérieure permet à Justinien de consolider son empire:

  • Durant[5] la période qui suivit la sédition Nika (révolte évoquée plus haut) et la paix avec les Perses huit mois plus tard, Justinien eut la possibilité de s’intéresser à la reconquête de l’empire d’Occident. Auparavant, une telle reconquête eût été impossible : l’empire avait déjà bien du mal à se protéger des tribus germaniques et slaves qui ne cessaient de le harceler sur ses frontières, tandis que le nombre croissant de Barbares dans l’armée elle-même en rendait la loyauté incertaine. Mais ces problèmes étaient en grande partie résolus.

Avec l’aide de Bélisaire, Justinien reconquiert en 534 l’Afrique du Nord alors aux mains des Vandales. Puis il s’occupe de l’Italie alors contrôlée par les Goths qui tombe finalement en 540 après la chute de Ravenne.

Cette victoire est vite ternie, car dans le même temps, Khosrô 1er rompant son accord avec Byzance envahit la Syrie, Antioche tomba à la même date en 540. Le pillage d’Antioche était vraisemblablement suffisant pour Khosrô qui conclut une paix avec Byzance moyennant paiement d’un tribut annuel. La fin de cette génération est marquée par une fragilisation des nouvelles conquêtes byzantines en Afrique du Nord par une insurrection Maure et en Italie par une tentative de reconquête par les Goths.

Au-delà de ces aspects, l’arrivée de Justinien au pouvoir marque un tournant pour l’attitude du monde chrétien envers les Juifs, préfigurant des relations tendues qui prévaudront pendant de longs siècles en terre chrétienne:

  • Entre[4] Théodose II et l’avènement de Justinien 1er, les Juifs de Palestine purent jouir d’une paix relative. […] Justinien voulait faire renaître l’idée de l’unité d’empire et se considérait comme le gardien de l’orthodoxie. Pour gagner l’occident, il devait combattre les monophysites, mais il courait le risque d’encourager des tendances séparatistes dans les Églises monophysites orientales (surtout en Égypte et en Syrie). Pris dans ce dilemme, il s’orienta vers une politique de plus en plus sévère à l’encontre de ces monophysites, surtout après la mort de son épouse Théodora (548) qui leur était favorable. C’est sur cet arrière-plan qu’il faut considérer la législation sur les Juifs qui connut un regain de rigueur sous son règne. Justinien fit preuve d’innovation en partant d’une conception élargie de la notion de dissidents qui ne comprenait plus seulement les « hérétiques » chrétiens mais tous les groupes non orthodoxes, en particulier les Juifs (et les Samaritains). On trouve cette nouvelle prise de position dans une Novelle de 535 – qui toutefois ne s’applique qu’à l’Afrique – dans laquelle Juifs et hérétiques se voient interdire la pratique de leur culte.
  • La législation de Justinien sur les Juifs touche aussi bien au droit civil qu’aux questions religieuses. […]
  • L’an 533 voit l’apogée de cette législation (sur les esclaves chrétiens de Juifs) : les Juifs doivent libérer leurs esclaves même sans contrepartie lorsque ceux-ci reçoivent le baptême. Comme toute la législation sur les esclaves, ce décret lui aussi repose sur des motifs économiques. Il revient à empêcher les Juifs d’exercer un artisanat, les esclaves pouvant obtenir la liberté par simple adhésion au christianisme. […]
  • Justinien fut le premier à dénier aux Juifs le droit de comparaître comme témoins contre un chrétien (orthodoxe) devant une cour de justice. […]
  • Dans l’ensemble, Justinien a repris la législation sur les Juifs de ses prédécesseurs en la renforçant. Il est significatif que la compilation des constitutions qu’il commanda et qui fut promulguée en 534 (Code Justinien) ne reprenne presque aucune des lois du Code Théodosien visant à la protection des synagogues, alors que les malversations chrétiennes n’avaient certainement pas décru. La nouveauté fondamentale était l’ingérence de l’empereur dans les affaires intérieures de la religion juive par la Novelle CXLVI (qui légifère sur ce quoi doivent croire les Juifs : résurrection des morts, existence des anges, jugement dernier…). L’influence du Code Justinien fut immense. La législation sur les Juifs qu’il contenait fut le point de départ de toute jurisprudence ultérieure et resta en vigueur bien au-delà du Moyen-Âge.

Une génération médiane

Cette génération, la soixante-quatorzième est de fait la vingt-cinquième du deuxième cycle de la nuit qui en comporte quarante-neuf, elle en est donc la génération médiane.

De même, si l’on considère les trois cycles de quarante-neuf générations chacun, soit les cent quarante-sept générations de la nuit, cette génération est encore la génération médiane, puisque soixante-treize générations se sont succédé avant celle-ci, et il en reste encore soixante-treize après celle-ci avant que la nuit se termine.

Ceci explique le début de ce psaume où son auteur marque son inquiétude.

Pendant la première moitié de la nuit, le royaume Juif a été disloqué, le temple a été détruit deux fois et le peuple Juif s’est enfoncé dans l’exil.

Dans le même temps le monde antique s’est écroulé, les empires grecs et romains font désormais partie du passé.

La seconde moitié de la nuit s’ouvre sur le nouveau partage du monde.

Un nouveau partage du monde a lieu à cette génération: d’un côté l’occident chrétien qui met en place son organisation à travers le nouvel empereur de Byzance, de l’autre l’orient où la Perse consolide son emprise qui servira bientôt de terreau à l’expansion musulmane.

Ce nouveau monde qui naît est loin d’être prometteur pour les Juifs.

Les nouvelles législations de Justinien entérinent un statut de paria qui collera pendant de longs siècles aux Juifs d’occident jusqu’à conduire aux catastrophes du vingtième siècle après un espoir déchu d’émancipation.

Du côté de l’orient, l’Islam cantonnera vite les Juifs dans un statut de Dhimmi, qui là encore les enfermera dans un statut de paria, même si celui-ci, a priori, engendrera moins de massacres qu’en occident.

La patience des Juifs pendant cette première partie de la nuit sera malheureusement encore nécessaire pour la deuxième partie de la nuit.

C’est ce constat qu’exprime Assaf dans le début du psaume de cette génération (psaume 74) :

  1. Maskîl d’Assaf. Pourquoi, à Dieu, nous délaisses-Tu obstinément, Ta colère embrasée contre le troupeau de ton pacage ?
  2. Souviens-Toi de Ta communauté, que Tu as acquise jadis, de Ta tribu ; Ta propriété, que Tu délivras, de ce mont Sion où Tu fixas Ta résidence !
    • Assaf peut conclure cette première partie par la ruine du sanctuaire, car si celui-ci a été détruit pendant la première parte de la nuit, pendant la seconde partie de la nuit, les nations s’acharneront à essayer de démontrer que le peuple Juif est le peuple de Dieu définitivement déchu remplacés par le Vérus Israël, qui sera soit la communauté chrétienne en occident soit l’oumma (communauté) musulmane en orient.

Ces deux nouvelles communautés religieuses, Christianisme et Islam, qui valident en particulier les écrits prophétiques de l’ancien Testament ne retiennent de ceux-ci que ceux qui accablent les Juifs mais pas ceux qui prédisent la résurrection du peuple Juif.

Sainte Sophie reconstruite

Ainsi dans cette génération, la construction de l’église Sainte Sophie à Constantinople à la frontière de l’orient et de l’occident est symbolique de cette attitude de dédain envers les Juifs qui perdurera pendant des siècles.

Les nouvelles églises et cathédrales se doivent de marquer la suprématie de la nouvelle religion par rapport au judaïsme, elles se doivent donc de surpasser le symbole de celle-ci, le Temple de Salomon.

L’écrin se doit supérieur mais aussi les trésors contenus :

  • La splendeur [2]de l’église (Sainte Sophie) ne se limitait pas à sa décoration : son architecture même sembla un véritable miracle à ses premiers visiteurs. Pour la plupart d’entre eux, l’élément le plus magique était l’extraordinaire coupole, de trente-deux mètres de diamètre, à cinquante-huit mètres du sol, plus grande et plus haute que toutes les autres, mince coquille percée de quarante fenêtres à sa base pour qu’elle semble « suspendue au ciel par une chaîne d’or ». Il ne faut pas non plus oublier les meubles : l’iconostase de près de vingt mètres en argent massif, l’autel incrusté d’or et de pierres précieuses, l’immense déambulatoire circulaire pour les prêtres, illuminé par le marbre polychrome et les mosaïques, les innombrables lampes en or. Les reliques aussi étaient plus précieuses que celles de toutes les autres églises, à commencer par la Vraie Croix qu’avait ramenée de Jérusalem, avec d’autres instruments de la Passion, l’impératrice Hélène. Il y avait aussi des langes de Jésus et la table où les apôtres l’avaient entouré pour la Cène. On ne s’étonnera pas que Justinien, pénétrant pour la première fois dans l’édifice le 27 décembre 537 – cinq ans, dix mois et quatre jours après la pose de la première pierre – soit resté un long moment silencieux avant de murmurer : « Salomon, je t’ai surpassé ».

Les vestiges du Temple

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Pendant que le Christianisme crée un écrin de choix à ses emblèmes, ceux du Judaïsme poursuivent leur odyssée dans une certaine indifférence :

  • La procession[3] (en 534, à Constantinople pour célébrer la victoire de Bélisaire à Carthage sur les Vandales) continuait avec une succession de chariots transportant le trésor de guerre – y compris la Ménorah, le chandelier sacré à sept branches dont l’empereur Titus s’était emparé à Jérusalem en l’an 71 au Temple de Jérusalem afin de l’emporter à Rome. Genséric l’y avait prise en 455 pour l’emporter à Carthage. (Plus tard sur la demande de représentants de la communauté juive, Justinien la renvoya à Jérusalem avec d’autres objets liturgiques du Temple)

C’est cette substitution d’emblèmes que la suite du psaume évoque:

  1. Dirige Tes pas vers ces ruines irréparables : l’ennemi a tout dévasté dans le sanctuaire.
  2. Tes adversaires ont poussé des rugissements dans l’enceinte de Ton lieu de rendez-vous ; (là), ils ont imposé leurs emblèmes comme emblèmes.
    • Fort de ces constatations la suite du psaume marque l’impatience d’Assas quand au sort du peuple Juif qui a subi l’attaque des nations pendant toute la moitié de la nuit et qui vraisemblablement devra continuer à les subir pendant la seconde partie de la nuit :
  3. Ils y ont paru comme des gens qui brandissent la hache en plein fourré ;
  4. et puis, à coups de marteaux et de cognées, ils y ont abattu toutes les sculptures à la fois.
  5. Ils ont livré aux flammes Ton sanctuaire, jeté à bas et profané la résidence de Ton nom.
  6. Ils ont dit en leur cœur : « Nous allons les dompter tous ! » Ils ont brûlé tous les centres consacrés à Dieu dans le pays.
  7. Nous n’y voyons plus nos emblèmes à nous ; plus de prophètes ! Plus personne avec nous, qui sache combien de temps (cela durera) !
  8. Jusqu’à quand, ô Dieu, l’adversaire blasphémera-t-il, l’ennemi insultera-t-il sans relâche à ton nom ?
    • Et Assas de rappeler à Dieu ses promesses de rédemption finale du peuple Juif, en rappelant les merveilles de la création que les exactions de ses créatures ne doivent pas ternir dans la fin du psaume de cette génération.

Et Assas de rappeler à Dieu ses promesses de rédemption finale du peuple Juif, en rappelant les merveilles de la création que les exactions de ses créatures ne doivent pas ternir :

  1. Pourquoi tiens-Tu Ta main à l’écart ? Retire Ta droite de Ton sein ! Réduis (-les) à néant !
  2. Dieu est pourtant mon Roi depuis les temps antiques ; il a accompli des œuvres de salut sur la terre.
  3. C’est Toi qui, par Ta force, as fendu la mer, brisé la tête des monstres marins à la surface des eaux ;
  4. c’est toi qui as fracassé la tête de Léviathan, pour le donner comme pâture aux fauves du désert ;
  5. c’est Toi qui as fait jaillir sources et torrents, mis à sec des fleuves puissants ;
  6. à Toi appartient le jour, à Toi aussi la nuit, c’est Toi qui as créé l’astre lumineux, le soleil.
  7. C’est Toi qui as fixé toutes les limites de la terre, été et hiver sont Ta création.
  8. N’aie garde de l’oublier : l’ennemi blasphème, ô Éternel, un peuple méprisable insulte à Ton nom.
  9. Ne livre pas aux bêtes la vie de Ta tourterelle, n’oublie pas à jamais l’existence de Tes pauvres.
  10. Tiens compte de l’alliance ; car toutes les retraites cachées du pays sont devenues des repaires de violence.
  11. Que l’opprimé ne soit pas acculé à la honte, que le pauvre et le nécessiteux puissent célébrer Ton nom !
  12. Lève-Toi, ô Dieu, défend Ta cause, rappelle-toi les insultes, qui, sans cesse, te viennent de gens indignes.
  13. N’oublie-pas les clameurs de Tes adversaires, le tumulte toujours croissant de Tes agresseurs.
  • Cette génération fait partie de la 2ème garde de la nuit (générations 50 à 98).
  • Elle est donc associée à une malédiction du Deutéronome (malédictions numérotées 50 à 147 en continuité avec celles du Lévitique).
  • En effet les 2ème et 3ème gardes de la nuit sont celles du long exil des Juifs hors de leur terre et sans Temple à Jérusalem et donc sans service du Temple (défini dans le Lévitique). Le Deutéronome est une « redite » des lois adaptée à l’exil puisque ne reprenant pas les lois associées au service du Temple.

Cette génération est celle du milieu de la nuit, celle où les Juifs voient celle-ci s’installer et, à l’image du psaume de cette génération ne savent plus s’il faut se fier au lendemain et si la deuxième partie de la nuit ne sera pas plus terrible que la première au vu du renforcement des nations qui les installe de plus en plus fermement dans le mépris.

La génération 74 de la nuit est sous l’emprise de la malédiction 145 du Deutéronome:

  1. Au matin tu diras : si seulement c’était le soir ! Et au soir tu diras : Si seulement c’était le matin (à cause de la terreur de ton cœur que tu craindras et à cause de la vision de tes yeux que tu verras).

Paul David

[1] Suivant John Julius Norwich/Histoire de Byzance/Chapitre : les premiers siècles (p. 81 à 84)

[2] John Julius Norwich/Histoire de Byzance/Chapitre : « Les premiers siècles » (p. 84,85)

[3] John Julius Norwich/Histoire de Byzance/Chapitre : « Les premiers siècles/La prise de Carthage » (p. 87)

[4] Peter Schäfer/Histoire des Juifs dans l’antiquité/Chapitre : Justinien 1er   (p. 217 à 219)

[5] John Julius Norwich/Histoire de Byzance/Chapitre : les premiers siècles (p. 85)