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L’élection américaine vient de désigner Donald Trump comme nouveau président américain malgré tous les Cassandres européens prédisant l’Apocalypse si le républicain était élu.

Force est de constater que vis-à-vis d’Israël et Jérusalem, l’élection de Donald Trump est de meilleur augure que celle de Hilary Clinton dont les positions sur le sujet sont pour le moins floues. Surtout si on se réfère aux actions de son mari, Bill Clinton lorsqu’il était  lui-même à la tête des Etats-Unis de 1993 à 2001.

Après la chute de l’URSS, à l’issue de la première guerre du Golfe, pensant que les USA, invincibles, devenaient les gendarmes du monde, Bill Clinton a enchainé les actions pour imposer la paix entre Israël et Monde Arabe.

Cela commence par les Accords d’Oslo en 1993 (action entamée en 1991) qui ont pour principale conséquence la légitimation d’Arafat et l’émergence des attentats terroristes du Hamas dès 1994. Suivent les accords jamais appliqués de Wye Plantation en 1998.

Bill Clinton veut clôturer son deuxième mandat par une victoire sur « la paix » en réunissant les belligérants à Camp David en Juillet 2000. Les négociations se poursuivent, et un plan est proposé fin décembre 2000 qui fait renoncer aux Israéliens à la souveraineté sur le Mont du Temple (ils ne gardent qu’un droit limité sur le sous-sol).

Barak accepte …
Arafat botte en touche en ré-enchérissant …

La paix n’est pas obtenue, et la seconde « intifada » a déjà commencé avec son lots d’attentats meurtriers …

L’intervention de Clinton aura au moins servi à démontrer que les adversaires d’Israël ne veulent pas la paix. Des Juifs en terre d’Israël, oui, mais en nombre limité, sous souveraineté musulmane et avec un statut de dhimmi …

Le successeur de Bill Clinton, Georges W. Bush peut le constater à Taba, début 2001.

Nous savons que pendant que les négociations ont lieu, se prépare déjà le 11 septembre.

Ainsi Bill Clinton, n’a été d’aucun secours pour Israël. L’avènement d’Ariel Sharon qui refuse la confiance aux USA et les diktats a été de bon augure car Jérusalem est restée ainsi unifiée alors que la puissance américaine sombrera dans la poussière le 11 septembre 2001.

Sur ce site, je démontre que le roi David a dans ses psaumes décrit 3 millénaires de vie juive depuis la mort de Salomon jusqu’à aujourd’hui, de façon précise, génération par génération.

Au vue des déclarations faites par Trump, le candidat républicain et futur président, on peut espérer une politique américaine plus juste envers Israël avec une reconnaissance pleine de sa souveraineté sur Jérusalem.

En restant vigilant toutefois car, n’oublions pas, que c’est le dernier président républicain, Georges W. Bush, qui, peu après les attentats du 11 septembre, s’est prononcé publiquement en faveur de la création d’un État appelé Palestine, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait fait auparavant.

Paul David